Analyse du site “European History primary Sources”

Analyse du site « European History primary Sources »

« European History primary Sources »[1] est « a joint initiative of the Library and the Department of History and Civilization of the European University Institute in Florence, Italy. It is also part of the WWW Virtual Library History Central Catalogue that is hosted at the EUI [European University Institute] ». Le site offre un index numérique de recherche regroupant une grande partie de sources primaires sur l’histoire de l’Europe.[2]

Notre première impression du site n’était pas très positive. Nous nous demandions de quoi il s’agissait, puisque le site lui-même ne livre aucun matériel pour regarder, lire ou écouter. Après une recherche plus profonde, nous remarquions que ce site se diffère largement des sites analysés précédemment ; c’est un index de recherche qui fait le lien avec d’autres sites numériques offrant des sources primaires. Pour un historien, ce site est donc indispensable pour faire des recherches, puisqu’il donne accès à d’autres sites web qui livrent des sources primaires.

A ce point positif s’ajoute la possibilité d’effectuer ses recherches par cinq différentes rubriques (langue, pays, époque, type de source et sujet). Cela facilite la recherche, si bien il existe aussi une barre de recherche et l’application d’une recherche plus approfondie.

La rubrique « News & Agenda », informe l’utilisateur sur des expositions, des colloques, des réunions et des discussions sur le sujet de l’Europe et les humanités digitales. « Latest Entries », nous informe sur les nouvelles sources qu’a pu intégrer le site. Ces deux applications sont intéressantes pour ceux qui veulent rester informés sur les nouveautés du site et des réunions sur leur sujet préféré.

Chaque site ou lien d’un site est accompagné par une sorte de métadata, informant l’utilisateur sur son « latest update » et les différents mots clés pour pouvoir retrouver le site et pour le classer. En plus, le site donne des recommandations d’autres sites, liés au sujet de recherche (p.ex. « Archim »[3]. Cela donne aux utilisateurs la possibilité de rester dans son sujet, sans se retrouver sur des sites ne traitant pas la même matière.

Que le site soit en langue anglaise, n’est pas nécessairement un bémol, puisque le site est assez facile à manipuler. Toutefois des connaissances en langue anglaise sont recommandées et toute non-connaissance restreigne ainsi l’utilisation du site.

Quelques pays ne sont pas représentés (Monaco et Andorre par exemple) alors que le Lichtenstein et même le Vatican y sont intégrés. Ceci est dû, soit au fait que les pays n’ont pas de sites avec des sources primaires, soit ne veulent pas participer à ce projet. Mais alors se pose la question des critères d’acceptation et sur le fait que la Chypre est représentée, sans avoir un lien vers un site[4].

Le site est très ciblé et ne s’adresse guère à des tiers qui ne veulent que s’informer et ceux ne vont pas rester sur le site. En outre, l’abondance du matériel pourrait être un problème pour toute recherche mal préparée.

 

En concluant, le site est très bien fait, il donne la possibilité d’avoir de nombreux liens vers d’autres sites, mais il se peut que l’utilisateur ne sache rien faire avec la quantité du matériel.

 

[1] http://primary-sources.eui.eu

[2] http://primary-sources.eui.eu/about

[3] http://primary-sources.eui.eu/website/archim-archives-nationales-images-de-documents

[4] http://primary-sources.eui.eu/country/cyprus

Short reflexion on the EUscreen website: www.euscreen.eu

According to the description in its ‘About’-section, this website aims to be an archive for European television history, allowing researchers, students and the general public access to an unprecedented amount of material from a wide variety of audiovisual archives across Europe [http://euscreen.eu/about.html]. In the following lines, I would like to comment specifically on two aspects, namely the European ‘scope’ of the website and its definition of “Europe”.

Firstly then, the ‘scope’ of the website: by this, I mean that the immense amount of audiovisual material available is repeatedly labelled as being “European”. On every last page, the letters ‘EU’ or the different varieties of the word ‘European’ are mentioned over and over again. In my opinion, this goes so far as to conceal (especially to the non-academic public) that this particular way of connecting the material is in itself already one possible narrative among many. For instance, I think that the presentation of the material on the website over-stresses the similarities between the individual elements rather than their differences. The side-by-side availability of the material automatically suggests content-related connections between the individual clips where maybe there aren’t any. Of course, the sheer availability of the material means that any researcher (or more generally speaking, every viewer) can also choose to look at the differences. In practice though, I would argue that the visual presentation and virtually every line of text on the website lead the viewer in the opposite direction. A case in point, at least in my opinion, is the image-movie (or trailer) of the website as it is available both in the ‘About’-section on the website itself and on Vimeo [http://vimeo.com/78342872]. In that clip (at 1:33 minutes to be specific), the words “Let us be your guide” are displayed. Although not meant that way, this can also point to the fact that the creators of the website choose one way of interpreting (i.e. a ‘scope’ for) the material over the other(s). Of course, they have to offer some sort of narrative if they want the broader public to be able to make sense of the huge amount of resources available. Thus, I don’t mean to judge their way of proceeding, I would merely like to point out that it comes at a price.

Secondly, the definition of which countries and regions constitute Europe in the context of this website caught my attention, which is why I would like to comment on it here. The ‘EUscreen’- project combines material from 30 institutions from 21 EU member states. I am not so much interested in the fact that not all current members of the EU are on the list, even though it is still worth asking why. Rather, I have noticed that two Swiss institutions appear on the list of partners (one of them merely as an associate partner) [http://euscreen.eu/partners.html]. At first sight, this seems logical: with Switzerland being situated in the geographical centre of the European continent, why would one not include it? On second thought though, it reveals that the definition of ‘Europe’ in the context of the website isn’t strictly political. While 30 institutions from 21 countries constitute make impressive list, one has to ask whether it would not be beneficial to have, for instance, Turkish or Russian or Belorussian material available as well. Actually, it might be even better to go one step further and ask why none of these countries are on the list as of yet. Personally, I suspect that this goes back directly to the ‘EUscreen’-project being financed mostly by EU-institutions such as the European Commission. As a student or researcher, additional material from outside the ‘EU28’ would doubtlessly add tremendous value to the website. I wonder though whether this would be possible with the given financial background of the project. Thus, the ‘EUscreen’-website points at one of the pitfalls of digital archives, namely that they require a tremendous budget both to be set up and maintained. In my opinion, it is evident that anyone investing on a large scale into such a project would influence it in one way or another. Again, this is supposed to be more of a diagnosis than an allegation.

Compte rendu du site http://www.euscreen.eu

Le nombre incroyable d’heures de vidéos diffusées par les stations de télévisions sont une quantité énorme d’information pour un historien qui a à sa disposition une grande variété de sources primaires et secondaires. Seulement récemment le monde académique commence à prendre en compte et à étudier ces sources aussi parce que les périodes documentés par des reportages et des documentaires télé rentrent désormais dans les études. Eusceen.eu veut rendre accessible le matériel normalement classés et conservés dans les vidéothèques ou les cinéthèques, comme nombre de site d’archives en ligne mais principalement pour les vidéos et les photos. Projet ambitieux et très utile pour les historiens ou les curieux il offre une alternative légale à d’autres sites de d’hébergement de vidéos, mais qui nécessite encore d’agrandir un peu son répertoire. Intéressant et utile est la possibilité de pouvoir sélectionner une langue dans le menu mais aussi pour trier les vidéos selon les préférences et les possibilités. Cela dit la recherche par mots clé ne marche pas toujours comme il faudrait et il est facile de se perdre ou de louper une vidéo intéressante. Un élément qui rendrait la recherche plus facile, puisque les enregistrements sont dans une grande variété de langues, serait d’insérer une description ou un petit résumé de la vidéo aussi dans une autre langue comme le français ou l’anglais puisque pas tous les utilisateurs comprennent toutes les différentes langues de l’Union Européenne. Pour enrichir encore le site une bonne option pourrait être d’inclure parmi les vidéos les films et les séries télé qui sont aussi des sources.

Critique du site “EUscreen”

Recension critique du site EUscreen[1]

 

Le site EUscreen donne “public access of thousands of items of films and television clips in nineteen different languages. It brings together clips and programs about politics, fashion, music, lifestyle, cooking, culture and more from the early 20th century to the present day”[2]. Ce grand archive audiovisuel (40468 différents images, courts métrages et textes), raconte l’histoire de l’Europe à travers la télévision.

Le format du site est très clair et net. A la première page, l’utilisateur trouve quatre rubriques (thèmes, genres, langues et fournisseurs) pour parcourir le site. Ces catégories regroupent de nombreuses sous-catégories invitant l’utilisateur à regarder des vidéos de son choix. Ceci est très utile pour les utilisateurs qui ne cherchent pas une source spécifique. Pour ceux qui cherchent une vidéo distincte, une barre de recherche et les options de filtrages simplifient sa recherche.

Chaque source est complétée par des métadonnées très détaillées, comme par exemple l’année de production, l’origine, le titre de la source, le titre en anglais et l’éditeur de la source. Des informations complémentaires racontent sur les personne ou la scène montrée dans la vidéo.

Un bémol du site est la source elle-même. Ce sont des courts métrages de différentes chaînes de télévision de plusieurs pays. L’utilisateur est donc limité à la vidéo de cette chaîne de télévision et ne peut pas comparer entre différentes sources traitant le même sujet.

Une autre critique du site est le choix de la langue. Le grand choix de langues est certes un point fort du site, mais malheureusement aussi un point négatif. Les vidéos sont dans une langue, mais l’utilisateur ne peut pas regarder la vidéo dans une autre langue que celle fournie par la source. L’utilisateur est limité par le choix de langue.

En gros, le site constitue une bonne initiative mais il reste des points négatifs qu’il faut à tout prix éviter.

 

 

 

 

 

 

[1] http://www.euscreen.eu/index.html

[2] http://www.euscreen.eu/about.html

 

Review EUscreen

EUscreen est un site ayant créé, grâce à la collaboration d’une vingtaine d’institutions culturelles européennes, un important dépôt de sources digitalisées, étant de nature audio-visuelles, sonores et y compris quelques documents et photographies. Ces sources sont agrémentés de métadonnées soutenant le matériel et celui-ci est contextualisé à son tour dans une analyse historique, politique, sociale etc.

Le but du projet est de préserver l’héritage culturel, c’est à dire montrer d’un côté l’histoire de la télévision européenne mais aussi de raconter comment certains éléments voir événements européens, bref l’histoire européenne (musique, faits divers, en relation avec l’éducation, l’art, etc.) est représentée à la télévision.

La façon d’utiliser le site est alors intéressante à plusieurs niveaux, d’un côté cela promeut une compréhension et une connaissance plus vaste des autres pays, de l’autre cela permet de voir comment la télévision se situe d’un point de vue technologique, politique, culturel, social dans un contexte national et transnational voir européen. Finalement, l’utilisation permet également de voir comment certains événements clés de l’histoire européenne sont perçus à travers différentes ‘lentilles”(lenses) à un niveau national, tel que par exemple la chute du mur de Berlin- comment celui-ci est-il perçu en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et ainsi de suite. Ce qui est alors une particularité de ce site est qu’il ne propose pas une narration sur l’identité européenne en soi, mais propose à l’utilisateur de se la constituer lui-même à l’aide des sources proposées.

Cela va de pair avec ce que la commission européenne avait déjà quémandée dans son rapport “New renaissance” de 2011 en établissant “In a time when more and more cultural goods are consumed online […] it is crucial to bring culture online (and, in fact, a large part of it is already there). If we don’t pursue this task, we run the risk of progressively eroding and losing what has been the foundation of European countries and civilization in the last centuries.” (source: cité d’après Badenoch Alexander,Harmonized Spaces, Dissonant Objects, Inventing Europe? Mobilizing Digital Heritage in: Culture Unbound, Volume 3, 2011: 295–315). A cet escient, la Commission européenne avait établi qu’il fallait trouver de nouveaux moyens pour l’utilisateur d’engager avec son héritage culturel. Le pari est alors réussi pour ce site.

Cependant, quelques réserves quant à certains points du site sont à soulever. En premier lieu, le problème est que chaque pays ne contribue pas uniformément tel qu’à l’exemple du Luxembourg, encore le Portugal (avec des sources peu nombreuses) etc. ce qui détermine automatiquement une sorte d'”exclusion” de cette nation de l’histoire européenne telle qu’elle est présentée et avancée dans le site. Si le pays en question ne peut offrir assez de sources digitales, cela induit forcément le lecteur à ne plus accorder trop d’importance à ce pays dans une certaine recherche et le redirige vers autre chose. Dans ce cas cela pourrait induire à une compréhension incomplète, cela soulève également une concentration portée sur un groupe voir un seul pays plutôt que l’Europe en soi. De plus, certains pays ne font que depuis peu usage de l’archivage de matériel audio-visuel et ils doivent donc s’adapter à une vitesse importante aux nouveaux critères de cette digitalisation et toutes les lois et réglementations s’y attachant (problèmes du copyright, lois sur l’internet et le consommateur, terms and use, etc.) afin de pouvoir collaborer de façon égale à la construction d’une mémoire collective européenne.

 

 

Critique du site “EUscreen”

Avec son archive audiovisuelle, EUscreen (http://www.euscreen.eu/) porte un regard sur l’histoire de l’Europe à travers la télévision. En effet, le site se spécialise sur la mise à disposition de sources visuelles, dont le nombre atteint presque 35.000, provenant de plusieurs chaînes européennes. S’y ajoutent des images, des textes et des enregistrements sonores. Il s’agit donc d’une entreprise plus exceptionnelle, étant donné que des archives audiovisuelles d’une telle envergure sont très sous-représentés sur l’Internet. Une initiative importante donc pour l’histoire numérique.

Sur sa page d’accueil, EUscreen propose quatre rubriques comme point de départ pour explorer les archives : sujets, genres, langues ou fournisseurs (c’est-à-dire les chaînes de télévision). De plus, la base de données permet de choisir un certain type de document (vidéo, texte, image ou audio). En reprenant la section « sujets » comme exemple, elle regroupe plusieurs sous-catégories, dont « santé », « catastrophes », « être Européen » ou « société ». Un utilisateur qui veut simplement regarder un reportage des années 1980 par pure nostalgie pourra aussi bien profiter du site que l’historien qui souhaite analyser des sources audiovisuelles spécifiques, d’autant plus que le site offre une vaste panoplie de thèmes et permet, de là, des recherches très diverses. A souligner aussi que les pays de l’Europe de l’Est ne sont pas négligés.

A chaque source, EUscreen fournit des métadonnées assez détaillées, permettant donc aussi de faire une critique externe – un problème qui persiste dans le cas d’un grand nombre de vidéos sur Youtube. Des fonctions supplémentaires permettent de contacter le fournisseur d’une source (utile si l’historien a besoin d’informations supplémentaires), de partager l’objet sur un réseau social ou d’imprimer les métadonnées.

Au lieu d’explorer les sources à travers les rubriques et sous-catégories proposées, l’utilisateur peut recourir à la barre de recherche, qui est extrêmement utile lorsqu’on veut trouver du matériel pour un sujet spécifique. Les options de filtrage sont nombreuses et permettent ainsi d’affiner la recherche.

Malgré ces points forts de EUscreen, il existe quelques inconvénients. D’abord, la narration d’une histoire européenne à travers le patrimoine télévisuel n’est pas nécessairement une évidence : la sélection des sources se fait au niveau des différentes chaînes nationales. Le contenu des vidéos ne répond donc pas toujours à une logique transnationale ou européenne, à moins que le thème touche explicitement l’Europe. Écrire une histoire européenne n’est certainement pas la même chose que rédiger une histoire des pays européens.

Un site qui se veut européen devrait aussi proposer son contenu en plusieurs langues. Or, la langue principale de l’interface de EUscreen reste l’anglais. En choisissant une langue comme le français ou l’allemand, l’utilisateur remarque assez vite que beaucoup d’éléments du site ne sont pas (encore) traduits. La compréhension de l’anglais s’avère donc indispensable, d’autant plus que les descriptions en-dessous des sources (p.ex. des résumés du contenu des vidéos) sont écrites en anglais. Cela nous conduit à un autre problème linguistique : à moins que l’on comprenne 19 langues différentes, un grand nombre des vidéos demeure incompréhensible à l’utilisateur (malgré les résumés en anglais, qui ne servent guère à une analyse approfondie du matériel).

La connaissance de plusieurs langues, dont avant tout l’anglais, est donc nécessaire pour profiter de l’offre du site. Celle-ci mérite pourtant d’être mise en évidence, car elle ne se limite pas aux archives numérisées. EUscreen propose également plusieurs exhibitions sur des sujets particuliers, traitant des problématiques sous formes de galeries avec des images et/ou vidéos, accompagnés de textes descriptifs dont les auteurs sont indiqués. L’exhibition sur l’identité nationale, par exemple, offre une réflexion sur ce sujet ainsi que la définition du terme. Les vidéos (reportages, interviews, extraits de journaux télévisés) illustrent les propos et montrent comment l’identité nationale est abordée à la télé (sous différents aspects). Malheureusement, les connaissances linguistiques peuvent poser, à nouveau, un problème. L’exemple d’un reportage suédois ne sert guère à l’utilisateur si celui-ci ne comprend pas la langue.

EUscreen entretient aussi une revue en ligne (View) dont les articles, rédigés par des experts, sont pourvus de références et téléchargeables sous format PDF. Ils donnent des analyses approfondies, certainement d’une grande valeur pour des recherches dans le domaine de l’histoire des médias en Europe.

Certes, EUscreen présente quelques bémols, comme les problèmes soulevés ci-dessus l’ont illustré. Mais l’offre du site et l’exploration facile parlent certainement en sa faveur. Ainsi, EUscreen est une adresse indispensable pour les historiens qui doivent recourir à des sources audiovisuelles pour leurs recherches.

Euscreen.eu_Review

Euscreen: exhibiting european television heritage online
www.euscreen.eu

Le portail online Euscreen est une plate-forme sur le web réalisées grâce à la collaboration entre 30 partenaires et 21 des états membres de l’Union Européenne.
Le projet a été conçu en 2006 et s’adresse à tous ceux qui suhaitent s’informer à propos de sujets tels que la politique, la mode, la musique, la culture, etc… en utilisant des supports audio-visuel comme films ou extraits de programmes télé.

Tout le matériel, organisé en archives par sujets, est disponible en 90 langues différentes et comprend plus d’une centaine de films et de vidéos.

Professeurs, chercheurs et professionnels du visuel peuvent utiliser ce portail.

Dans la première page du site, le surfeur peut explorer Euscreen en pouvant choisir entre des vidéos, des images, des textes, ou bien des extraits audio.

Si non, pour simplifier la recherche, sur la droite de la page, on peux cliquer sur les exhibitions mises en place par les coordinateurs d’Euscreen.

En cliquant sur un deuxième onglet un peu plus en bas on a accès à la page dédié du journal virtuel sur le passé et le présent de la télévision européenne.
Cette section est dédiée à l’e journal qui s’occupe de fournir aux intéressés des articles sur la culture et l’histoire européenne dans le contexte des études sur l’évolution de la télévision en tant que moyen de communication de l’héritage de l’histoire européenne.

Fort d’être un instrument contemporaine, Euscreen apport aux chercheurs d’ aujourd’hui le saveur du passé à travers la transmission du patrimoine européen sous l’ observation des moyens de communication audiovisuel.

Critique du site web EuScreen

Le réseau crée en 2006, EuScreen s’inscrit dans le cadre d’un projet d’héritage culturel européen et propose une vaste collection d’archives audiovisuels ouverte à tout public.

Provenant de chaînes de télévision ou de films à travers toute l’Europe et conservé dans les archives de différentes institutions d’héritage culturel, le matériel audiovisuel propose un regard transnational sur l’histoire de la télévision en Europe, à travers 19 langues, de 1900 à nos jours. L’approche transnationale se retrouve également au niveau de la coopération du projet EuScreen, qui rassemble trente partenaires issus de 21 pays membres de l’Union européenne.

EuScreen permet à ses utilisateurs de retrouver et de rechercher du contenu audiovisuel dans plusieurs domaines. Ainsi, la structure du site permet une recherche plus approfondie à travers des classifications permettant de repérer une source selon son thème, son genre, sa langue, son fournisseur, ou son époque d’apparition. Des rubriques comme “Politique et Economie”, “Education”, “Arts et culture”, pour en nommer quelques unes, facilitent ainsi la recherche et permettent de repérer des sujets spécifiques.

Le site propose également une exploration de son contenu sous forme de plusieurs expositions virtuelles autour de sujets particuliers tels que la gastronomie, la religion, le sport, etc., ce qui peut être de grand intérêt pour les utilisateurs qui ne recherchent pas de sources spécifiques.

EuScreen représente également un espace d’étude innovatif, permettant de confronter la représentation et la transmission de différents sujets et d’évènements à travers différents acteurs audiovisuels de multiples pays européens. Dans ce contexte, par exemple, l’utilisateur d’EuScreen est capable de comparer les différentes transmissions d’une actualité à travers divers journaux télévisés européens.

Au niveau de la présentation des vidéos, le site est appréciable par le fournissement de métadonnées précises. Les vidéos sont également accompagnées par un résumé et par un contexte historique respectivement une simple extension du résumé. Alors que certaines sources audiovisuelles proposent également une transcription des paroles dans la même langue de la source audiovisuelle, il serait appréciable de disposer d’une traduction des paroles sous forme de sous-titres, vu la grande diversification de langues. Par conséquent, une grande fraction du matériel peut uniquement être intériorisé à travers le visuel et le descriptif traduit en anglais.

Néanmoins, EuScreen est une initiative réussie au niveau de la mise à disposition de sources audiovisuels accessibles à tout public, permettant de naviguer à travers l’histoire de la télévision européenne et à travers l’histoire représentée par la télévision européenne, tout en jettant un regard transnational en confrontant le matériel audiovisuel de différents pays de l’Europe.

Rezension: http://www.euscreen.eu

Die Webseite euscreen.eu steht im Fokus der folgenden Rezension. Diese Seite, die von einem Konsortium bestehend aus 28 Partnern und 9 assoziierten Partnern aus unterschiedlichen europäischen Ländern ins Leben gerufen wurde, ermöglicht ihren Users einen kostenlosen Zugang zu Videos, Bildern, Texten und Audios, die aus europäischen Radio- und Fernseharchiven vom Beginn des 20. Jahrhunderts bis heute stammen. Der Seite geht es darum die Geschichte Europas zu erzählen, vor allem im Hinblick auf die europäische Kultur und die Geschichte des Fernsehens. Sie beschränkt sich aber nicht nur auf dieses vielfältige und breit gefächerte Themenfeld, sondern beschäftigt sich auch mit anderen Themen, wie der Politik, der Wirtschaft oder den Kriegen. Man reduziert sich auch nicht auf die Archive aus Westeuropa, sondern auch die aus Osteuropa, wie z.B. Rumänien, Polen, werden berücksichtigt und so erhält der Leser ein globales und umfassendes Bild von der Geschichte Europas.

Mir gefällt an dieser Seite, dass sie gut aufgebaut und formatiert ist. Die Seite beinhaltet nämlich eine Suchleiste und auch eine erweiterte Suche der zahlreichen Informationen mithilfe von unterschiedlichen Kategorien (Themen, Genres, Sprachen, Anbieter, Jahrzehnte) wird ermöglicht. Es ist bemerkenswert, dass auf dieser Seite die Daten von 20 unterschiedlichen europäischen Archiven dargeboten werden, doch finde ich es schade, dass Luxemburg kein Anbieter ist. Ein weiterer Vorzug dieser Seite ist, dass sie in verschiedenen Sprachen erscheint, so z.B. in französischer, deutscher oder englischer Sprache, auch wenn die Dokumente in ihrer Originalsprache dargeboten werden. Dies stellt für mich ein Nachteil dar, da man nicht alle Dokumente in den unterschiedlichen Sprachen verstehen kann und man auf einen Übersetzer zurückgreifen muss, wenn man sie dennoch verstehen will. Im Bereich der Videos, finde ich es gut, dass man sie sich einzeln anschauen kann und dass es Zusatzinformationen zu den einzelnen Filmen gibt, die es einem ermöglichen diese Filme in einen Kontext zu stellen und mit ihnen wissenschaftlich zu arbeiten. Meiner Meinung nach, richtet sich die Seite aber nicht nur an Historiker, sondern auch an alle anderen, die an der europäischen Geschichte interessiert sind.

Rezension: www.inventingeurope.eu

In dieser Rezension wird sich beschäftigt mit der Webseite inventingeurope.eu, die sich mit der Geschichte der Technologie in Europa aus einem transnationalen Blickwinkel befasst und in englischer Sprache erscheint (auch wenn es Artikel gibt, die im Holländischen verfasst wurden). Sie wurde herausgebracht von der Foundation for the History of Technology in Kollaboration mit elf weiteren kulturellen Partnern wie z.B. dem Deutschen Museum und erhält Unterstützung von Sponsoren. Ein Vorteil dieser Seite ist, dass man mit ihren Partnern verlinkt wird und so Informationen über diese Institutionen erhält. Sie besteht aus 6 unterschiedlichen Ausstellungen, die jeweils in 46 Touren unterteilt sind. Die Ausstellungen sind thematisch gegliedert und befassen sich mit den Themen Alltagsleben, Infrastrukturen, Herrschaft, Medien, Globalisierung und knowledge societies. Jede Tour besteht wiederum aus 4 bis 6 Artikel. Neben den 6 Ausstellungen, gibt es auch noch  die „guest curated tours“. In diesem Bereich, werden ihre Partner und Experten dazu aufgefordert, die bereits vorhandenen Ausstellungen durch neue Touren zu erweitern. So ist die Seite in ständiger Veränderung.

Was mir an dieser Seite gefällt, ist das sie wie ein virtuelles Museum mit unterschiedlichen Ausstellungen aufgebaut ist und im Vergleich zu einem realen Museum ein größeres Publikum anspricht und erreicht. Ich habe mich dazu entschieden näher auf die Tour „Home Economics Movement“, die in der Ausstellung „Daily lives exhibition“ vorhanden ist, einzugehen. Positiv an dieser Tour ist, dass angegeben wird, wie man diese unterschiedlichen Artikel, die eine Tour zusammenstellen, zu zitieren hat und dass ein Quellen- und Literaturverzeichnis vorhanden ist, welche die Artikel nachprüfbar und zitierfähig machen z.B. für das wissenschaftliche Arbeiten. Diese Tour spricht mich auch noch an, da man bei ihrer Gestaltung auf unterschiedliche Medien zurückgreift, wie z.B. Fotos, Filme. Wie bei einem realen Museum, wird bei den einzelnen Touren der curator, also der Autor der Tour, genannt und daneben gibt es auch noch biografischen Informationen zu den einzelnen Autoren. Dies ist von Vorteil, wenn man sich wissenschaftlich und kritisch mit den unterschiedlichen Artikeln auseinandersetzen will. Ein weiterer Vorzug dieser Seite ist, dass sie in einer internationalen Sprache erscheint. Ich würde es aber besser finden, wenn die Artikel auch in der Form von Pdf-s erhältlich wären.