European History Primary Sources

Website review: http://primary-sources.eui.eu/

As opposed to the websites we had to review for the previous sessions, ‘European History Primary Sources’ (EHPS) offered rather little to talk about in terms of narratives. This is quite simply due to the concept behind the website itself: as an index of scholarly digital repositories of primary sources, its aim is to make it easier for students and researchers to find material in the ever-growing ‘jungle’ of digital archives and repositories. As such though, this website does not offer any narratives of its own.

A point I would like to pick up on is the list of countries covered by the different repositories featured on EHPS. When looking at the list (http://primary-sources.eui.eu/country), one can clearly see that the term ‘European’ in the title of the project refers to Europe as a continent rather than to Europe as a political entity. Even Turkey and Russia, two countries which have most of their territory stretching onto the Asian continent, are represented. In a historical context, such a wide definition of Europe obviously makes sense and needs no further explanation. When watching the news though, one can nowadays often hear and see a distinction being made between Europe (actually meaning the European Union) and Russia, most noticeably in the context of the Ukraine conflict. This implicitly suggests a much narrower view of what ‘Europe’ is. So, while professional historians and even history students should find it obvious that Russia belongs on a list of European countries in a historical context, that might not be the case for parts of the general public. As ‘democratisation’ of historical knowledge and of access to historical sources are among the most frequent self-proclaimed goals of digitisation projects around the globe, it becomes ever more important to also allow the new target audiences to contextualise what they can find. Including Russia and Turkey on a list of European countries is obviously a minute step in that direction, but I nonetheless found it interesting enough to be pointed out here, especially because last week, I already wrote about diverging definitions of the term ‘Europe’.

Perhaps again pointing out the obvious, I would still like to stress the importance of having a central hub for accessing the vast amount of digital archives that have sprouted across the world wide web in recent years. Unfortunately though, the search function on EHPS is underwhelming. Rather than display digitally available source material immediately, it merely indicates which repositories have material related to the entered keyword(s). Apart from not generating many results on even the most general queries (e.g. “world war 1” only generating seven hits: http://primary-sources.eui.eu/free-text-search?search_api_views_fulltext=world+war+1), the optical presentation is also far from perfect. All things considered, I think that the current search mechanism on EHPS limits its utility tremendously.

Critique du site “European History Primary Sources”

European History Primary Sources (primary-sources.eui.eu/) est un projet du European University Institute à Florence (Italie), dont l’attention principale est portée sur les sources primaires de l’histoire européenne. Or, le titre risque aussi créer de fausses attentes chez l’utilisateur, car EHPS ne contient pas de ressources numériques, mais incorpore une banque de données de liens vers d’autres archives digitales, peu importe le type de sources proposées, la langue de l’interface ou la période définie. Les initiateurs du projet expliquent leur mission ainsi : “The purpose of EHPS is to provide an easily searchable index of scholarly digital repositories that contain primary sources for the history of Europe”.[1]

En raison de la nature du site, l’analyse d’une narration éventuelle demeure donc impossible. Néanmoins, même si EHPS déclare de rassembler des sites sur l’histoire de l’Europe, les archives présentées dans la liste ne poursuivent pas nécessairement une optique européenne. Certaines se limitent à un pays (des archives nationales), voire même à une région. Des « digital repositories » sur l’histoire de l’Europe ne veulent donc pas seulement désigner des projets transnationaux, mais également ceux à vocation nationale. S’y ajoute que EHPS reste taciturne lorsqu’il s’agit de définir l’Europe. Sous la rubrique « country » de l’onglet « Browse digital repositories », le site dresse une liste de 41 pays (avec, en plus, l’Europe comme catégorie), dont certains ne font pas partie de l’UE (Albanie, Bosnie ou Russie) ou ne se trouvent pas majoritairement sur le continent Européen (Turquie). D’ailleurs, quelques catégories semblent plutôt avoir une nature cosmétique, car en cliquant dessus, le site n’indique aucune archive digitale (p.ex. dans le cas de Malte). Par contre, la Suisse manque complètement – alors qu’il s’avère après quelques recherches que la banque de données contient des archives suisses, comme le site DODIS (Diplomatic Documents of Switzerland).[2]

L’aspect des pays met en évidence un autre problème : les critères pour qu’un site soit classé sous « Europe » au lieu de son pays d’origine restent obscurs. Le contenu du site n’en fait certainement pas partie, car dans la liste de l’Allemagne, on retrouve la « American Antiquarian Society ». Bien que ce projet rassemble aussi des sources sur l’Europe, celles-ci ne se limitent pas uniquement à l’Allemagne. Également inconnus à l’utilisateur sont les critères de sélection pour un site spécifique : est-ce que EHPS rassemble toutes les archives digitales qui, d’une manière ou d’une autre, abordent l’histoire européenne (ou d’un pays européen) ou doivent-elles répondre à certaines normes ?

Pour chaque site dans la banque de données, EHPS fournit une description, souvent factuelle, en indiquant le type de sources disponibles ou le nombre d’objets digitalisés. Une critique reste rare, même s’il existe des exceptions, comme dans le cas de « eLuxemburgensia »[3], où l’utilisateur est mis en garde contre le système OCR, qui est très fautif. D’autres entrées dans la liste ne sont pas actualisées, car le Centre virtuel sur la connaissance de l’Europe (CVCE) est toujours présenté sous le nom de « European Navigator »[4]. Il existe même des cas où les liens sont absolument obsolètes parce que les projets présentés n’existent plus (p.ex. Cold War International History Project).

Malgré ses quelques imperfections, EHPS s’avère indispensable face au nombre croissant d’archives digitales. Certes, pas toutes les informations et liens sont actualisés, et la banque de données n’est pas exhaustive – même si elle est déjà assez riche – mais le projet du European University Institute peut constituer un premier pas important pour trouver des sites utiles à la recherche. D’autant plus que la banque de données rassemble aussi bien des projets connus (Europeana, EUscreen, etc.) que ceux qui sont moins notoires (comme des archives régionaux).

Références:

[1] http://primary-sources.eui.eu/about (dernier accès: 15.10.2014).

[2] http://primary-sources.eui.eu/website/diplomatic-documents-switzerland-dodis (dernier accès: 18.10.2014).

[3] http://primary-sources.eui.eu/website/eluxemburgensia (dernier accès: 18.10.2014).

[4] http://primary-sources.eui.eu/website/european-navigator (dernier accès: 18.10.2014).

Review de Europe History Primary Sources

Un atout majeur de EHPS réside non seulement dans son indexation de sites internets agissant comme archives numériques d’une bibliothéque, d’un musée ou d’un archive, mais aussi par l’incorporation de portals, donc des sites qui regroupent et mettent à disposition différentes sources (audio-visuel, audio, écrites, peintes, etc.)  de différentes collections de différentes insitutions, voir même des sources primaires produites par les responsables du portal (p. ex: le centre virtuel de la connaissance sur l’Europe produit des interviews de personnalités politiques européennes). De ce fait, l’utilisateur accède via des links à une panoplie de collections nationales, voir transnationales, qui jadis était difficilement accessibles de par leur nature analogue, à cause des restrictions au niveau de leur consultation imposées par les institutions et/ou due à la situation géographique des institutions (en effet, il n’est pas toujours aisé de se déplacer dans une institution très éloignée de la résidence de l’intéressé). Ainsi, EHPS répond brillament à ce problème et peut être vu comme une sorte de moteur de recherche pour des sources primaires du continent européen. Un moteur de recherche donc qui dirige l’utilisateur par le biais de catégories (p. ex: par langue, pays, sujet, période) vers des les différents types de sites internets sus-mentionnés. Le choix de la langue anglaise, ne semble pas problématique, ni minimaliste, du fait que l’utilisateur est dirigé vers le site de son choix. L’aspect “moteur de recheche” et la redirection vers d’autres sites n’imposent pas au EHPS de proposer plusieurs langues.

Stupéfait par la structure simple, coordonnée et nette de EHPS, il représente, à mes yeux, un des sites les plus pratiques que j’ai jusqu-lä examiné. Malheureusement il n’englobe pas des sources de la période antique, un domaine qui faudrait absolument développer, vu que les premières formes de démocraties (Grecs – démocratie directe – et Romains – démocratie participative – ), y ont vu la lumière.

 

 

Review of the website http://primary-sources.eui.eu

A website that would gather addresses and links to other digital archives or scholar databases was really needed. In fact so many institutions, universities or archives digitize and put online their sources but it is often difficult, and sometime impossible, to find their address or even to know of their existence. For this purpose really helpful for the researchers is the website titled “European History Primary Sources” created by the Library and the Department of History and Civilization of the European University Institute in Florence in Italy, which guarantee to the user an academic quality. It contains links to primary sources websites, which are very handy, gathering internet platforms of all the countries of the European continent mainly but containing also indications regarding American websites, a state which is not indicated in the browse options.

Several tools can be applied to refine the search selecting the country, the language or the type of source needed; but maybe the most important is the possibility to select the targeted historical period. Every website stored in the “European History Primary Sources” is introduced by a small review and description of the nature and the quantity of sources accessible to facilitate the choice of the user, which is a very researcher friendly action. The bookmark option is also an application meant to gain time and energy saving the results for a later moment, which not many websites offer and more of them should. The interface is quite simple and instinctive so that the user does not really has a chance to get lost.

The number of partners is still a bit limited but hopefully the website will gather all the existing primary sources digital archives and deliver the scholar or the student from driving out interesting and useful sources from hidden and unknown places of the web and possibly to miss them. However even now it is a very useful tool.

Rezension: Webseite „European History Primary Sources” (EHPS)

Bei der Webseite http://primary-sources.eui.eu/ handelt es sich um ein Projekt, das 2009 von der Bibliothek und dem „Department of History and Civilization“ des „European University Institute“ (Florenz, Italien) ins Leben gerufen wurde. Sie liefert, nach eigener Angabe, die wichtigsten Primärquellen-Sammlungen zur Geschichte Europas, die aus den bedeutendsten nationalen Bibliotheken/Archiven Europas und aus kleineren digitalen europäischen Projekten stammen.[1] Meiner Meinung nach, richtet sich diese Seite vor allem an Historiker und Forscher, auch wenn sie interessant gestaltet ist für Laien.

Ein Vorteil dieser Seite ist, dass sie kontinuierlich erweitert wird. Mithilfe dieser Seite erhält man einen transnationalen (d.h. im Rahmen Europa), aber auch einen nationalen Blick (d.h. unterschiedliche Länder, wie z.B. Luxemburg, Deutschland usw., sind vertreten) auf die Geschichte Europas. Die Seite erlaubt es auch dem User die Sammlungen der verschiedenen Länder miteinander zu vergleichen.  Diese Seite beschränkt sich auch nicht auf einen Aspekt der europäischen Geschichte, sondern befasst sich mit zahlreichen und unterschiedlichen Themen Europas, wie z.B. Kultur, Gesellschaft, Politik, Wirtschaft u.a., und reduziert sich auch nicht auf eine Periode, sondern bietet Quellen über das Mittelalter, die frühe Neuzeit und das 20. und 21. Jahrhundert.  Die Seite legt auch viel Wert auf die Mehrsprachigkeit, auch wenn die Seite selbst in englischer Sprache erscheint. So werden die unterschiedlichen Sammlungen z.B. in den Sprachen dargeboten, in denen sie erschienen sind. Ein Vorzug dieses Projektes ist, dass die Seite in verschiedene Bereiche („Browse digital repositories“, „Browse portals“, „Search options“) eingeteilt ist und dass auf diese Weise die Suche des Forschers oder des Historikers vereinfacht wird. Durch „tag search“ sind komplizierte Suchanfragen mit mehreren Kategorien (z.B. Land, Sprache, Periode, Thema, Art der Quelle) möglich. Dies ist von Vorteil, wenn man bereits weiß, was man sucht. Positiv an dieser Seite ist auch noch, dass man auf die verschiedenen Kollektionen und digitalen Seiten weitergeleitet wird, dass eine kurze Beschreibung zu den unterschiedlichen Seiten dargeboten wird und dass man bei den Sammlungen auf ähnliches Gehalt aufmerksam gemacht wird. Diese Seite ist auch weiterhin von Vorteil, da sie sowohl Quellen aus West- als auch aus Osteuropa liefert. Von Vorteil ist diese Seite auch, da sie Quellen unterschiedlicher Art anbietet, so z.B. Audios, Bücher, Bilder, Interviews…. Interessant finde ich an dieser Seite auch noch das Tool „create a saved search“, das dem User eine Suchanfrage mithilfe von verschiedenen Kategorien ermöglicht und diesem mithilfe von E-Mails automatisch Resultate, aber auch neu hinzugekommene Kollektionen, die mit der Anfrage übereinstimmen, liefert.

[1] http://primary-sources.eui.eu/about (Stand: 18/10/2014)

Analyse du site “European History primary Sources”

Analyse du site « European History primary Sources »

« European History primary Sources »[1] est « a joint initiative of the Library and the Department of History and Civilization of the European University Institute in Florence, Italy. It is also part of the WWW Virtual Library History Central Catalogue that is hosted at the EUI [European University Institute] ». Le site offre un index numérique de recherche regroupant une grande partie de sources primaires sur l’histoire de l’Europe.[2]

Notre première impression du site n’était pas très positive. Nous nous demandions de quoi il s’agissait, puisque le site lui-même ne livre aucun matériel pour regarder, lire ou écouter. Après une recherche plus profonde, nous remarquions que ce site se diffère largement des sites analysés précédemment ; c’est un index de recherche qui fait le lien avec d’autres sites numériques offrant des sources primaires. Pour un historien, ce site est donc indispensable pour faire des recherches, puisqu’il donne accès à d’autres sites web qui livrent des sources primaires.

A ce point positif s’ajoute la possibilité d’effectuer ses recherches par cinq différentes rubriques (langue, pays, époque, type de source et sujet). Cela facilite la recherche, si bien il existe aussi une barre de recherche et l’application d’une recherche plus approfondie.

La rubrique « News & Agenda », informe l’utilisateur sur des expositions, des colloques, des réunions et des discussions sur le sujet de l’Europe et les humanités digitales. « Latest Entries », nous informe sur les nouvelles sources qu’a pu intégrer le site. Ces deux applications sont intéressantes pour ceux qui veulent rester informés sur les nouveautés du site et des réunions sur leur sujet préféré.

Chaque site ou lien d’un site est accompagné par une sorte de métadata, informant l’utilisateur sur son « latest update » et les différents mots clés pour pouvoir retrouver le site et pour le classer. En plus, le site donne des recommandations d’autres sites, liés au sujet de recherche (p.ex. « Archim »[3]. Cela donne aux utilisateurs la possibilité de rester dans son sujet, sans se retrouver sur des sites ne traitant pas la même matière.

Que le site soit en langue anglaise, n’est pas nécessairement un bémol, puisque le site est assez facile à manipuler. Toutefois des connaissances en langue anglaise sont recommandées et toute non-connaissance restreigne ainsi l’utilisation du site.

Quelques pays ne sont pas représentés (Monaco et Andorre par exemple) alors que le Lichtenstein et même le Vatican y sont intégrés. Ceci est dû, soit au fait que les pays n’ont pas de sites avec des sources primaires, soit ne veulent pas participer à ce projet. Mais alors se pose la question des critères d’acceptation et sur le fait que la Chypre est représentée, sans avoir un lien vers un site[4].

Le site est très ciblé et ne s’adresse guère à des tiers qui ne veulent que s’informer et ceux ne vont pas rester sur le site. En outre, l’abondance du matériel pourrait être un problème pour toute recherche mal préparée.

 

En concluant, le site est très bien fait, il donne la possibilité d’avoir de nombreux liens vers d’autres sites, mais il se peut que l’utilisateur ne sache rien faire avec la quantité du matériel.

 

[1] http://primary-sources.eui.eu

[2] http://primary-sources.eui.eu/about

[3] http://primary-sources.eui.eu/website/archim-archives-nationales-images-de-documents

[4] http://primary-sources.eui.eu/country/cyprus

Short reflexion on the EUscreen website: www.euscreen.eu

According to the description in its ‘About’-section, this website aims to be an archive for European television history, allowing researchers, students and the general public access to an unprecedented amount of material from a wide variety of audiovisual archives across Europe [http://euscreen.eu/about.html]. In the following lines, I would like to comment specifically on two aspects, namely the European ‘scope’ of the website and its definition of “Europe”.

Firstly then, the ‘scope’ of the website: by this, I mean that the immense amount of audiovisual material available is repeatedly labelled as being “European”. On every last page, the letters ‘EU’ or the different varieties of the word ‘European’ are mentioned over and over again. In my opinion, this goes so far as to conceal (especially to the non-academic public) that this particular way of connecting the material is in itself already one possible narrative among many. For instance, I think that the presentation of the material on the website over-stresses the similarities between the individual elements rather than their differences. The side-by-side availability of the material automatically suggests content-related connections between the individual clips where maybe there aren’t any. Of course, the sheer availability of the material means that any researcher (or more generally speaking, every viewer) can also choose to look at the differences. In practice though, I would argue that the visual presentation and virtually every line of text on the website lead the viewer in the opposite direction. A case in point, at least in my opinion, is the image-movie (or trailer) of the website as it is available both in the ‘About’-section on the website itself and on Vimeo [http://vimeo.com/78342872]. In that clip (at 1:33 minutes to be specific), the words “Let us be your guide” are displayed. Although not meant that way, this can also point to the fact that the creators of the website choose one way of interpreting (i.e. a ‘scope’ for) the material over the other(s). Of course, they have to offer some sort of narrative if they want the broader public to be able to make sense of the huge amount of resources available. Thus, I don’t mean to judge their way of proceeding, I would merely like to point out that it comes at a price.

Secondly, the definition of which countries and regions constitute Europe in the context of this website caught my attention, which is why I would like to comment on it here. The ‘EUscreen’- project combines material from 30 institutions from 21 EU member states. I am not so much interested in the fact that not all current members of the EU are on the list, even though it is still worth asking why. Rather, I have noticed that two Swiss institutions appear on the list of partners (one of them merely as an associate partner) [http://euscreen.eu/partners.html]. At first sight, this seems logical: with Switzerland being situated in the geographical centre of the European continent, why would one not include it? On second thought though, it reveals that the definition of ‘Europe’ in the context of the website isn’t strictly political. While 30 institutions from 21 countries constitute make impressive list, one has to ask whether it would not be beneficial to have, for instance, Turkish or Russian or Belorussian material available as well. Actually, it might be even better to go one step further and ask why none of these countries are on the list as of yet. Personally, I suspect that this goes back directly to the ‘EUscreen’-project being financed mostly by EU-institutions such as the European Commission. As a student or researcher, additional material from outside the ‘EU28’ would doubtlessly add tremendous value to the website. I wonder though whether this would be possible with the given financial background of the project. Thus, the ‘EUscreen’-website points at one of the pitfalls of digital archives, namely that they require a tremendous budget both to be set up and maintained. In my opinion, it is evident that anyone investing on a large scale into such a project would influence it in one way or another. Again, this is supposed to be more of a diagnosis than an allegation.

Compte rendu du site http://www.euscreen.eu

Le nombre incroyable d’heures de vidéos diffusées par les stations de télévisions sont une quantité énorme d’information pour un historien qui a à sa disposition une grande variété de sources primaires et secondaires. Seulement récemment le monde académique commence à prendre en compte et à étudier ces sources aussi parce que les périodes documentés par des reportages et des documentaires télé rentrent désormais dans les études. Eusceen.eu veut rendre accessible le matériel normalement classés et conservés dans les vidéothèques ou les cinéthèques, comme nombre de site d’archives en ligne mais principalement pour les vidéos et les photos. Projet ambitieux et très utile pour les historiens ou les curieux il offre une alternative légale à d’autres sites de d’hébergement de vidéos, mais qui nécessite encore d’agrandir un peu son répertoire. Intéressant et utile est la possibilité de pouvoir sélectionner une langue dans le menu mais aussi pour trier les vidéos selon les préférences et les possibilités. Cela dit la recherche par mots clé ne marche pas toujours comme il faudrait et il est facile de se perdre ou de louper une vidéo intéressante. Un élément qui rendrait la recherche plus facile, puisque les enregistrements sont dans une grande variété de langues, serait d’insérer une description ou un petit résumé de la vidéo aussi dans une autre langue comme le français ou l’anglais puisque pas tous les utilisateurs comprennent toutes les différentes langues de l’Union Européenne. Pour enrichir encore le site une bonne option pourrait être d’inclure parmi les vidéos les films et les séries télé qui sont aussi des sources.

Critique du site “EUscreen”

Recension critique du site EUscreen[1]

 

Le site EUscreen donne “public access of thousands of items of films and television clips in nineteen different languages. It brings together clips and programs about politics, fashion, music, lifestyle, cooking, culture and more from the early 20th century to the present day”[2]. Ce grand archive audiovisuel (40468 différents images, courts métrages et textes), raconte l’histoire de l’Europe à travers la télévision.

Le format du site est très clair et net. A la première page, l’utilisateur trouve quatre rubriques (thèmes, genres, langues et fournisseurs) pour parcourir le site. Ces catégories regroupent de nombreuses sous-catégories invitant l’utilisateur à regarder des vidéos de son choix. Ceci est très utile pour les utilisateurs qui ne cherchent pas une source spécifique. Pour ceux qui cherchent une vidéo distincte, une barre de recherche et les options de filtrages simplifient sa recherche.

Chaque source est complétée par des métadonnées très détaillées, comme par exemple l’année de production, l’origine, le titre de la source, le titre en anglais et l’éditeur de la source. Des informations complémentaires racontent sur les personne ou la scène montrée dans la vidéo.

Un bémol du site est la source elle-même. Ce sont des courts métrages de différentes chaînes de télévision de plusieurs pays. L’utilisateur est donc limité à la vidéo de cette chaîne de télévision et ne peut pas comparer entre différentes sources traitant le même sujet.

Une autre critique du site est le choix de la langue. Le grand choix de langues est certes un point fort du site, mais malheureusement aussi un point négatif. Les vidéos sont dans une langue, mais l’utilisateur ne peut pas regarder la vidéo dans une autre langue que celle fournie par la source. L’utilisateur est limité par le choix de langue.

En gros, le site constitue une bonne initiative mais il reste des points négatifs qu’il faut à tout prix éviter.

 

 

 

 

 

 

[1] http://www.euscreen.eu/index.html

[2] http://www.euscreen.eu/about.html

 

Critique du site “EUscreen”

Avec son archive audiovisuelle, EUscreen (http://www.euscreen.eu/) porte un regard sur l’histoire de l’Europe à travers la télévision. En effet, le site se spécialise sur la mise à disposition de sources visuelles, dont le nombre atteint presque 35.000, provenant de plusieurs chaînes européennes. S’y ajoutent des images, des textes et des enregistrements sonores. Il s’agit donc d’une entreprise plus exceptionnelle, étant donné que des archives audiovisuelles d’une telle envergure sont très sous-représentés sur l’Internet. Une initiative importante donc pour l’histoire numérique.

Sur sa page d’accueil, EUscreen propose quatre rubriques comme point de départ pour explorer les archives : sujets, genres, langues ou fournisseurs (c’est-à-dire les chaînes de télévision). De plus, la base de données permet de choisir un certain type de document (vidéo, texte, image ou audio). En reprenant la section « sujets » comme exemple, elle regroupe plusieurs sous-catégories, dont « santé », « catastrophes », « être Européen » ou « société ». Un utilisateur qui veut simplement regarder un reportage des années 1980 par pure nostalgie pourra aussi bien profiter du site que l’historien qui souhaite analyser des sources audiovisuelles spécifiques, d’autant plus que le site offre une vaste panoplie de thèmes et permet, de là, des recherches très diverses. A souligner aussi que les pays de l’Europe de l’Est ne sont pas négligés.

A chaque source, EUscreen fournit des métadonnées assez détaillées, permettant donc aussi de faire une critique externe – un problème qui persiste dans le cas d’un grand nombre de vidéos sur Youtube. Des fonctions supplémentaires permettent de contacter le fournisseur d’une source (utile si l’historien a besoin d’informations supplémentaires), de partager l’objet sur un réseau social ou d’imprimer les métadonnées.

Au lieu d’explorer les sources à travers les rubriques et sous-catégories proposées, l’utilisateur peut recourir à la barre de recherche, qui est extrêmement utile lorsqu’on veut trouver du matériel pour un sujet spécifique. Les options de filtrage sont nombreuses et permettent ainsi d’affiner la recherche.

Malgré ces points forts de EUscreen, il existe quelques inconvénients. D’abord, la narration d’une histoire européenne à travers le patrimoine télévisuel n’est pas nécessairement une évidence : la sélection des sources se fait au niveau des différentes chaînes nationales. Le contenu des vidéos ne répond donc pas toujours à une logique transnationale ou européenne, à moins que le thème touche explicitement l’Europe. Écrire une histoire européenne n’est certainement pas la même chose que rédiger une histoire des pays européens.

Un site qui se veut européen devrait aussi proposer son contenu en plusieurs langues. Or, la langue principale de l’interface de EUscreen reste l’anglais. En choisissant une langue comme le français ou l’allemand, l’utilisateur remarque assez vite que beaucoup d’éléments du site ne sont pas (encore) traduits. La compréhension de l’anglais s’avère donc indispensable, d’autant plus que les descriptions en-dessous des sources (p.ex. des résumés du contenu des vidéos) sont écrites en anglais. Cela nous conduit à un autre problème linguistique : à moins que l’on comprenne 19 langues différentes, un grand nombre des vidéos demeure incompréhensible à l’utilisateur (malgré les résumés en anglais, qui ne servent guère à une analyse approfondie du matériel).

La connaissance de plusieurs langues, dont avant tout l’anglais, est donc nécessaire pour profiter de l’offre du site. Celle-ci mérite pourtant d’être mise en évidence, car elle ne se limite pas aux archives numérisées. EUscreen propose également plusieurs exhibitions sur des sujets particuliers, traitant des problématiques sous formes de galeries avec des images et/ou vidéos, accompagnés de textes descriptifs dont les auteurs sont indiqués. L’exhibition sur l’identité nationale, par exemple, offre une réflexion sur ce sujet ainsi que la définition du terme. Les vidéos (reportages, interviews, extraits de journaux télévisés) illustrent les propos et montrent comment l’identité nationale est abordée à la télé (sous différents aspects). Malheureusement, les connaissances linguistiques peuvent poser, à nouveau, un problème. L’exemple d’un reportage suédois ne sert guère à l’utilisateur si celui-ci ne comprend pas la langue.

EUscreen entretient aussi une revue en ligne (View) dont les articles, rédigés par des experts, sont pourvus de références et téléchargeables sous format PDF. Ils donnent des analyses approfondies, certainement d’une grande valeur pour des recherches dans le domaine de l’histoire des médias en Europe.

Certes, EUscreen présente quelques bémols, comme les problèmes soulevés ci-dessus l’ont illustré. Mais l’offre du site et l’exploration facile parlent certainement en sa faveur. Ainsi, EUscreen est une adresse indispensable pour les historiens qui doivent recourir à des sources audiovisuelles pour leurs recherches.