Homepage Review – CVCE

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Le site commenté par cet article est géré par les collaborateurs du CVCE (Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe), un centre de recherche et de documentation interdisciplinaire sur le processus de la construction européenne ayant pour mission la création, la publication et la valorisation de la connaissance dans un environnement numérique innovant. Le CVCE a signé un contrat de performance avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche du Luxembourg.

Le CVCE a son siège au château de Sanem. Le but principal du CVCE est le partage le plus large possible du résultat de ses études et activités de recherche sur l’histoire de la construction européenne et se base sur la conviction que nous devons comprendre le passé si nous voulons participer à la construction de notre avenir. Voilà pourquoi la sagesse pratique du CVCE repose sur ces mots: Knowing the past to build the future.

Au centre des travaux du CVCE se trouvent les European Integration Studies (EIS). Les projets de recherche en EIS se définissent par quatre domaines de recherche essentiels correspondant aux acteurs principaux de la construction européenne:

  • les organisations européennes;
  • les États européens et la construction européenne;
  • les personnalités européennes;
  • les idées, valeurs, identités.

La période de 2011 à 2013 traite plus particulièrement des questions sur l’évolution de la politique économique et monétaire européenne ou encore le rôle des institutions européennes dans un contexte de crise et de relance récurrent. Donc, le CVCE adapte régulièrement les problématiques, selon la situation en Europe et dans le monde.

Sur la page d’acceuil, le visiteur trouve les actualités du site, ainsi que des liens pour la recherche et des informations pratiques sur le CVCE et du contenu du site. La recherche permet de trouver des documents sur la construction européenne. En plus le site contient des liens vers d’autre sites sur le même sujet. Le site permet le choix entre la langue anglaise et française. De plus sont présentées les nouveautés du site que le visiteur peut consulter.

Le site contient une partie dédiée spécialement à l’histoire orale, une méthode scientifique pratiquée par les collaborateurs du CVCE. Cette partie présente des informations sur des personnes importantes pour la construction européenne, ainsi que des interview qui ont été faites avec les personnes présentées.

La partie “Education” permet aux enseignants et aux étudiants de trouver des ressources pédagogiques et des documentaires sur la construction européenne.

Pour arriver sur le site cliquez ici.

Homepage review – Euratlas

Euratlas is a Swiss business specialist in historical digital cartography. The history and geography maps were drawn by Christos Nüssli on the basis of several references and primary sources available in Vector and GIS maps.

The homepage Euratlas contains mainly historical maps, geographical maps and ancient maps of Europe.

The Periodical Historical Atlas of Europe is a reference tool that shows 21 political maps of Europe at intervals of 100 years. Each card describes the political situation as it was at the end of each century. So it is possible to have an overview of the history of Europe over the last two millennia.

It offers also a world atlas with the display of the 194 independent countries in the world with their main characteristics: names, population, area, capital etc.

Finally, the site includes a wide collection of pictures of Europe in order to give a comprehensive view of history and geography.

Book presentation – Thierry Grosbois, L’Euro est mort, vive l’Euro ! Quel avenir pour la monnaie unique ?, 2012

F. Mounom: Comment justifiez-vous le titre de votre livre?

M. Thierry Grosbois: La crainte actuelle réside dans le fait que l’échec de l’Euro pourrait aboutir à l’échec de l’Union Européenne, c’est-à-dire la remise en cause de l’Union monétaire pourrait avoir un impact direct sur l’Union économique, sur le Marché Unique. Cela signifierait, à ce moment-là, le rétablissement soit d’une monnaie nationale, soit de plusieurs zones monétaires au sein de l’Union économique. Cette alternative hypothéquerait tout l’échafaudage de la construction européenne. Le principal problème réside dans le fait que l’Euro constitue un projet politique. Les promoteurs de l’Euro ont estimé que c’était une étape vers l’Union politique plus approfondie, une sorte de fédération européenne. Donc, l’échec de l’Euro, en fait, remettrait en cause tout le projet politique européen.

F. Mounom: Puisqu’on parle de la situation actuelle, comment en est-on arrivé là, comment expliquez-vous cette crise ?

M. Thierry Grosbois : Je vais être bref, parce que les causes sont multiples. Dans les Traités fondant l’Union Européenne, notamment le Traité de Maastricht, l’Union Européenne a mis en œuvre, et réussi, son Marché Unique. On peut dire que les frontières sont ouvertes, il y a une liberté de mouvement des travailleurs, des citoyens, des biens et des services. Mais ce succès ne s’est pas accompagné des mesures structurelles, notamment un rapprochement des politiques fiscales – la fiscalité des sociétés notamment -, un rapprochement des politiques budgétaires, une Europe sociale, c’est-à-dire un rapprochement des politiques sociales. Donc, on aboutit à une sorte de Marché Unique qui ressemble plus à une grande zone de libre-échange, et cela n’est pas compatible avec les exigences de l’Union monétaire. L’Union monétaire exige une coordination étroite des politiques budgétaires, donc des budgets qui visent le même but, qui sont coordonnés. Cela exige une politique fiscale commune, des impôts qui ne sont pas trop différentiels d’un Etat membre à l’autre, des impôts des sociétés relativement semblables, etc. Or ce n’est pas le cas actuellement. Il y a une concurrence fiscale qui existe entre les Etats membres, même au sein de la Zone Euro, qui fragilisent la Zone Euro. Et puis, vous n’avez pas d’Europe sociale !  Au contraire, les Etats qui ont une sécurité sociale héritée de l’après-guerre, qui couvre les différents besoins en matière de pension, de maladie, d’allocations familiales, sont sous la pression de la concurrence d’autres Etats, qui eux, ont une sécurité sociale avec des coûts salariaux beaucoup plus bas, au sein d’une même Union. Cela provoque des tensions sociales de plus en plus sérieuses, et en plus, c’est incompatible, à mon avis, avec une Union monétaire, parce que cette situation la mine de l’intérieur.

A cela s’ajoute des circonstances malheureuses, c’est-à-dire la crise financière et bancaire de 2008, la crise de la dette qu’on a connue en 2011, aussi, qui a poussé les Etats membres à refinancer les banques, trop endettées, ce qui a provoqué un endettement de certains Etats, qui est colossal : l’Irlande, la Grèce, la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Belgique, etc., ont vu leur dette publique augmenter fortement, suite à l’aide qu’elles ont apportée en 2008 aux banques.

Finalement, la crise financière de 2008 a été révélatrice des problèmes structurels au sein de la Zone Euro.

F. Mounom : Vous avez déjà commencé à aborder la question. Si vous pouvez peut-être plus approfondir, au niveau des solutions. On voit le cas de la Grèce, qui est difficile à gérer, l’Espagne, l’Italie et bientôt la France. Comment fait-on pour sortir de cette situation, quelles sont les solutions concrètes ?

M. Thierry Grosbois : Ce qui est regrettable, c’est que les solutions qui ont été mises en œuvre depuis 2008 par l’Union Européenne sont insuffisantes ! Je crois qu’il y a un consensus assez large chez les économistes, les historiens, les politologues, pour dire que les mesures prises depuis 2008 sont un peu comme un sparadrap sur une plaie béante. Le sparadrap permet de tenir la plaie, mais il ne guérit pas la plaie. Ce n’est pas parce qu’on a un fond de 1 000 milliards d’Euros, par exemple, que cela résout les problèmes structurels de la Zone Euro. Les dirigeants de l’Union Européenne, des pays de la Zone Euro, refusent, parce qu’ils ne sont pas d’accord entre eux, de mettre en œuvre par exemple, une fiscalité commune. Il faut une convergence des fiscalités, directe et indirecte, au sein de la Zone Euro. Donc, il faut un consensus entre les Etats membres sur la fiscalité. Or l’Irlande continue à avoir une fiscalité très basse sur l’impôt des sociétés, le Luxembourg a une fiscalité intéressante du point de vue des accises, la Grèce n’impose pas sa marine marchande et l’église orthodoxe, la Belgique accueille les centres de coordination des multinationales. Bref, c’est la cacophonie et la concurrence fiscale. Il n’y a pas de solutions crédibles esquissées ! Or, c’est nécessaire, pour maintenir à long terme l’Union monétaire. Il faut une convergence des politiques budgétaires, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ainsi, l’Euro a permis de baisser les taux d’intérêt, de manière importante, mais certains Etats de la Zone Euro en ont profité pour augmenter leur dette publique au lieu de la restreindre ou de la contrôler, parce qu’avec des intérêts aussi bas, certains Etats ont multiplié les emprunts. C’est le cas de la France, de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie… C’est une conséquence un peu inattendue de la Zone Euro, car les critères de Maastricht ne sont pas respectés, notamment du point de vue budgétaire. Je ne dis pas qu’il faut mener des politiques budgétaires restrictives, mais il faut au moins une convergence des politiques budgétaires.

Autre élément aussi – il n’y a aucune décision là-dessus -, c’est l’émission  d’Euro-obligations. Il n’y a pas de volonté des États de la Zone Euro d’émettre des Euro-obligations. Dans ce cas, ce ne serait plus chaque Etat qui émettrait ses obligations nationales, pour emprunter, mais il y aurait des Euro-obligations, qui seraient émises et garanties par l’ensemble des États membres de la Zone Euro. Ce qui permettrait de donner une meilleure garantie et éviter des évaluations navrantes de certains États par les agences de notation. Notre problème est que les obligations sont émises encore par les États-nations : par la France, par la Belgique, par la Grèce… Les taux d’intérêt sont très divergents d’un État à l’autre, parce que la confiance en la Grèce n’est pas la même que la confiance en la France ou en l’Allemagne. Cette situation ne peut perdurer. Cela peut provoquer une destruction de l’Union monétaire également, ou une crise grave de l’Euro, s’il n’y a pas de convergence des taux d’intérêt pour les obligations des Etats, et la seule manière d’avoir une convergence serait d’émettre des Euro-obligations garanties par tous les États de la Zone Euro.

Homepage Review – Les Chemins de la mémoire

{…} La mémoire sourd d’un groupe qu’elle soude, ce qui revient à dire, comme Halbwachs l’a fait, qu’il y a autant de mémoires que de groupes : qu’elle est, par nature, multiple et démultipliée, collective, plurielle et individualisée. L’histoire, au contraire, appartient à tous et à personne , ce qui lui donne vocation à l’universel.{…}[2]

Les chemins de la mémoire est un site d’histoire de trois grands conflits du XXème siècle : la Première Guerre mondiale, la Guerre civile espagnole et la Deuxième Guerre mondiale. Il est le fruit de la collaborations entre institutions d’histoire de six pays européens : la France (Mémorial de Caen), la Belgique (Centre d’Études et de Documentation Guerre et Sociétés Contemporaines), l’Espagne (Museo de la Paz), l’Allemagne (Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland), la Grande Bretagne (D-Day Museum) et l’Italie(Instituto per i Beni Culturali).

La découverte du site se fait par thèmes et cartes . On commence par choisir un des trois conflits et un des pays[3]. A ce moment là nous nous retrouvons face à une liste de sujets, qui varie selon le pays[4] (ainsi, pour donner un exemple, pour la Première guerre mondiale en France les sujets proposés sont : « opérations militaires, occupation du territoire et la guerre à l’arrière »). C’est seulement après avoir choisi l’un de ses sujets que nous pouvons vraiment voyager sur la carte et cliquer sur la localité qui nous intéresse (des brefs résumés apparaissent à coté de la localité lorsqu’on passe la souris dessus . Ces résumés varient en longueur (dans les notices allemandes ils sont généralement fort longs alors que les français se limitent à quelques mots) et nous permettent de ne pas faire de choix aléatoire ni perdre du temps sur une notice qui traite de sujets qui nous intéressent moins)). Il nous est de plus possible de consulter une « fiche touristique » pour chaque localité. Les sujets traités dans les notices dépassent le registre militaire[5], et explorent différents secteurs de la vie durant les 3 conflits (politiques, économiques, sociaux, technologiques). L’anecdote ou événement précis qui est directement associé au lieu qu’on a choisi sur le site est contextualisé dans la notice et ainsi on sort de la mémoire pour faire de l’histoire.

Les notices ont étés rédigées par des historiens diplômés sous la coordination de professeurs d’histoire et de centres de recherche en histoire : on peut donc aisément  faire confiance aux informations partagées sur ce site. D’autre part, les textes des notices sont fort bien rédigées[6] et peuvent s’adresser à un public large tant qu’il partage une certaine curiosité et intérêt pour l’histoire. Le site est traduit en 6 langues différentes .

Cependant bien que le contenu du site soit fort intéressant, la forme pourrait être retravaillée. Les notices pourraient être enrichies de plus de documents iconographiques et se faire des renvois entre elles[7].

Il y a de plus une omission assez grave dans le texte d’introduction à la Première Guerre mondiale ou lorsqu’on parle de la désagrégation d’empires on ne cite pas l’Empire ottoman. Bien que cela ne soit pas le sujet principal, cette information reste indispensable.

Comme nous l’avons dit plus haut, il n’est pas question des causes qui ont entraîné les guerres dans les introductions ce qui est dommage mais compréhensible. Ce site demeure toutefois une belle initiative collective qui , nous l’espérons, se perfectionnera avec le temps en élargissant l’espace étudié à plus de pays et à une plus grande profondeur d’analyse (en collaborant mieux les uns avec les autres).

 


[1] http://www.lescheminsdelamemoire.net/1gm/l.asp?ver=all. Nous n’avons trouvé aucune date sur ce site qui pourrait nous indiquer quand il a été crée .

[2] Citation de Pierre Nora dans PROST (Antoine), Douze leçons sur l’histoire, Paris, Seuil, 1996, pp. 299-300.

[3] Après avoir fait le choix du conflit , un texte général d’introduction nous apparaît dans la gauche .  Ce texte se limite à une brève description événementielle du conflit. Il n’apprend pas grande chose sur les enjeux ni causes du conflit qui est sorti de son contexte historique. Je pense personnellement que cette omission est voulue et que c’est simplement dû à un échec dans les discussions entre historiens des 5 pays différents qui n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur un texte explicatif « neutre » qui ne donnerait pas avantage à une vue nationale sur une autre et qui pourrait aussi attiser des vieilles tensions … Finalement  plutôt que de rapprocher les Européens, le site leur donnerait des raisons pour se diviser.

[4] Ainsi par exemple dans la partie dédié à la Première guerre mondiale en France , un des sujets proposés est « occupation du territoire ». Ce sujet n’apparaît pas lorsqu’on choisi l’Allemagne durant le même conflit ce qui est logique vu que cette dernière n’avait pas subit d’occupation.

[5] On ne se limite pas à nous montrer les foyers de grandes batailles, massacres, bombardements…

[6] C’est aussi l’avantage de travailler avec des institutions qui ont l’habitude de « communiquer » l’histoire au public à travers les musées, etc.

[7] Il y a souvent dans les notices des mentions d’événements ou faits  emblématiques de l’époque étudié qui ne sont pourtant pas connues de tout le monde, et qui , parce qu’elles sont expliquées dans d’autres notices, elles ne le sont pas dans la leur . Il faudrait au moins mettre un renvoi entre notices qui pourrait faciliter la compréhension de l’entièreté du texte. Un exemple : la notice de Mouilleron-en-Pareds, lieu de naissance de Clémenceau, fait une biographie de ce dernier. Elle mentionne l’ « affaire Mata Hari » dont il fut principal acteur sans en donner plus d’informations.  Pourtant la notice de Vincennes, lieu ou Mata Hari fut fusillée explique l’histoire . Une continuité entre notices qui peuvent se compléter devrait être mise en place à travers des renvois. Le visiteur du site moyen pourrait dans le cas contraire se décourager face à des notices trop encyclopédiques dont il ne saisirait pas les vrais enjeux.

Homepage Review – In Europa

Le site In Europa est lié à l’émission du même nom: In Europa, qui aborde des thématiques importantes de l’histoire européenne du 20ième siècle. Celle-ci fut diffusé entre 2007 et 2009 par la chaîne publique néerlandaise VPRO et fut également rediffusé en Belgique et en Suède. L’émission est basée sur le livre In Europa de la main de l’historien et journaliste néerlandais Geert Mak.[1]  Tant le livre que la série ont connu un franc succès et la série fut d’ailleurs nominée pour le prix Europa 2009.

L’ émission présente l’histoire européenne comme un voyage à travers le temps mais aussi comme un voyage à travers le continent européen : les réalisateurs se sont rendus dans les différents endroits historiques liés aux évènements. Ils ont ainsi pu rencontrer les descendants des acteurs de l’époque voire certains témoins et ce tout en soulignant l’héritage (parfois lourd) du passé. Le périple commence à Paris avec l’Exposition universelle de 1900 et se termine dans les Balkans avec une réflexion sur la « vérité ». En cours de route, sont notamment examinés : les deux guerres mondiales, la révolution des Œillets en 1974 au Portugal, les troubles en Europe de l’Est, la fin de l’URSS et les conflits dans les Balkans, mais aussi des problématiques sociales comme les évènements de 1968 ou encore la grève des mineurs britanniques en 1984. L’émission a en outre le mérite de donner la parole à des témoins ordinaires et d’évoquer leurs anecdotes.

Il est possible de regarder les 35 émissions de la série en streaming. Il est également intéressant de consulter la rubrique « In Europa Atlas ». Cette dernière présente grâce à l’utilisation d’une carte Google Maps une chronique des sujets abordés dans l’émission ainsi que des liens vers d’autres émissions d’histoire disponibles en streaming, des podcasts et des articles traitant le même sujet.

NB : l’émission est en néerlandais mais certains épisodes sont disponibles avec sous-titrage en anglais.


[1] Geert Mak, In Europa: Reizen door de twintigste eeuw. Amsterdam: Uitgeverij Atlas, 2004.

Vous pouvez consulter un article critique sur le livre In Europa ici http://www.guardian.co.uk/books/2007/apr/14/featuresreviews.guardianreview29.

In the summer of 1998 the Dutch newspaper NRC Handelsblad had a good idea. Why not have their distinguished writer Geert Mak travel around the continent throughout 1999, reporting on the history of the century just closing from the very places where that history was made? Verdun to Vichy, Amsterdam to Auschwitz, Guernica to Gdansk? “It was to be a sort of final inspection,” Mak writes. They gave him a camper van, with bunk and cooking ring, from which he filed many of the reports which his paper carried on its front page every day for a year. He has reworked them, with additional material, into this fascinating book.

Une traduction française de In Europa est parue en 2007 chez Gallimard sous le titre Voyage d’un Européen à travers le XXe siècle et une version allemande est parue la même année chez Pantheon Verlag sous le titre In Europa: Eine Reise durch das 20. Jahrhundert. Une biographie de Geert Mak est consultable ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Geert_Mak .