Livre/Book: “L’histoire contemporaine à l’ère numérique” / “Contemporary history in the digital age”

Contemporary history in the digital age book cover

Co-directed by Frédéric Clavert (Paris Sorbonne) and Serge Noiret (European University Institute), L’histoire contemporaine à l’ère numérique / Contemporary history in the digital age is the result of a 2009 symposium held in Luxembourg and organised by the Master histoire européenne contemporaine from the University of Luxembourg and the Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe, where Frédéric Clavert was researcher at that time.

Digital practices in the field of history have become more and more widespread in recent decades, but contemporary historians have often tended to remain on the sidelines of this trend. This book, which covers a wide range of digital practices, tools and methods, will serve both as a solid grounding for historians keen to learn how information technology can be applied to contemporary history, and as a useful tool for researchers and lecturers who already have a degree of experience in this area. It will enable scholars to compare and further their practices in the area of digital humanities, providing a comprehensive vision of the emerging field of digital history.

Every day another (hi)story

A battle in 140 signs. A whole peace negotiation put into two lines. History written in tweets. The interest in dates and facts of contemporary history is growing, going beyond academic circles. The Master students of European Contemporary History at the University of Luxembourg made it their business to go beyond – via social media. To present some curious historical facts. The cause: In only a few months, the beginning of World War I is exactly 100 years ago.

Inspired by Allwin Collinson’s project @RealtimeWWII, the students will offer a collection of World War I stories and facts on Twitter. The aim is to make history easy to assimilate with little means. What makes the “real time” projects especially fascinating is that events are posted on the exactly same date and, if possible, even time, if reproducible in source material.

This source material is of crucial importance: A lot of stories on World War I can be found in the extents of the world wide web. One of the students’ most important aims is to offer reliable source documents for every date they tweet. These sources are not necessarily governmental documents – though these are appearing as well. But besides official events, stories shall be told about the individual people being affected by the war, about soldiers and nurses, queens and prisoners. So their diaries, letters, poems, photographs are taken to tell another, less known side of the history of World War I.

Of course, it is impossible to cover the whole World War with this method. But the Master students try to enlighten several aspects of a historical context influencing the every day life in many personal stories. The different national backgrounds of the students made the consultation of a wide range of source documents possible, in many different languages – English, French, German, Luxembourgish, Spanish, Portuguese, Serbo-Croatian, Romanian, Greek, Italian.

To catch some interest for the project, @RealtimeWorldWar1 already started to tweet: 100 years ago, the Balkan region was shaped by several conflicts. So right now, some dates and facts about the Balkan Wars are released via the Twitter account. Students will work on the project until 2017/18 – they feed a database, add and edit tweets. With every tweet, a link to a source document is offered. Furthermore links lead to the Master’s own homepage where more information on certain personalities and events can be found. Thus, the students invite their visitors and followers to focus on the everyday’s life during World War I. The tweets are the tidbits that shall awaken an appetite to learn more about the historical context.

Such tidbits are, however, only little fragments of the whole. The limitative Twitter format does not allow widespread examination of a subject. On the one hand, the risk of decontextualisation and misinterpretation is significant. On the other hand, it prompts the students to find out what is the quintessence of a historical event. Thus, they can learn how to really focus on certain circumstances – and how to attract a reader’s interest in it while exploring the possibilities of a new tool.

Besides a row of other valuable projects on the World War I centenary, as the University of Oxord project “Europeana 1914-1918”, @RealtimeWorldWar1 tries to bring events of high historical importance back on the level which they had 100 years ago: the everyday’s life of the European people. Thus, a perspective is offered that brings the reader face-to-face with contemporary witness of the war period. World War I is one of the oldest periods we can reconstruct with the support and background of modern media as photographs and films. There are even some, though fewer and fewer, time witnesses left. This range of sources offers the opportunity to have an insight into more than a history of winners and losers. It opens the way to an understanding of the meaning of war for the most different people. The “World War I goes Twitter” project of the Luxembourgish Master students lets this meaning breath through short sentences. Thus, the events may gain importance for a wide range of today’s readers.

Bibliographie Zotero pour le sujet de mémoire « Histoire des femmes au foyer au Luxembourg »

1. CARDON Philippe, Des femmes et des fermes, genres, parcours biographiques et transmission familiale, Paris, 2004.
Les femmes ont toujours travaillé sur les exploitations agricoles. Selon le livre, il coexisterait aujourd’hui deux types de familles en agriculture : une famille à double carrière privilégiant l’autonomie des conjoints ; une famille agricole où mari et femme travaillent tous les deux sur l’exploitation. On remet en cause les catégories habituelles de classification des femmes en agriculture. Il s’agit ici d’une démarche comparative entre deux régions européennes, la Franche-Comté (France) et l’Andalousie (Espagne). Le livre montre l’existence de trajectoires professionnelles discontinues des femmes, et inversées selon les régions : salariées extérieures devenant agricultrices en Franche-Comté, agricultrices devenant salariées hors de l’exploitation en Andalousie. Le livre nous aide à comprendre les paradoxes identitaires auxquels sont confrontées les femmes dans la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Ce livre m’a intéressé puisqu’il se consacre au rôle de la femme entre la vie au foyer et la vie professionnelle.

2. LICHTE Marijke, Die Aufteilung der Hausarbeit, verletzte Erwartungen und Beziehungsqualität, Munich, 2006.
Il s’agit d’un travail d’étude de 2003 dans le domaine de la sociologie. Le travail parle plus spécifiquement de la répartition des travaux ménagers dans le couple. Il s’agit de vérifier s’il existe un rapport entre la répartition des travaux ménagers dans un couple et les attentes et la qualité de la relation de ce couple. De plus, on analyse le temps consacré aux travaux ménagers et dans quelle mesure le temps employé ainsi pèse sur la vie du couple. En outre, on cherche les raisons pour l’inégalité dans la répartition des travaux ménagers. Ce livre m’a intéressé, puisque mon sujet de mémoire parle de la vie des femmes au foyer du Luxembourg, et je vais donc également m’intéresser au rôle que les hommes jouent dans ce foyer et s’ils aident leurs femmes dans le travail ménager.

3. MARGAIN Cécile, La femme au foyer est-elle l’avenir du féminisme ?, Paris, 2007.
À lire la presse féminine, le retour des femmes au foyer constituerait un phénomène de société. De plus en plus de femmes renonceraient à leur carrière pour s’occuper de leurs enfants. C’en serait fini de ces « working girls » arrivistes prêtes à tout pour la réussite professionnelle et la conquête du pouvoir. Après les « mémères au foyer » version sixties, place à la femme au foyer nouvelle génération : fière de l’être, branchée et heureuse. Tout n’est évidemment pas si rose au royaume des femmes au foyer. Si certaines affirment savourer chaque instant passé à la maison et se réjouissent de pouvoir s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants, d’autres avouent qu’elles ne s’éclatent pas dans leur rôle de mère à plein-temps. Entre coups de déprime, frustrations, absence de reconnaissance sociale et incompréhension du mari, les femmes au foyer se rebiffent ! J’ai choisi ce livre, puisque mon sujet de mémoire va traiter des femmes au foyer au Luxembourg dans les années 1950 et 1960 et donc il serait intéressant de voir comment la situation se présente aujourd’hui, surtout s’il y a, comme le livre le cite, un retour en arrière.

4. MÖSSLER Kathrin, Die Frau zwischen Berufs- und Hausarbeit, Munich, 2003.
Il s’agit d’un travail sur le rôle des femmes entre leur métier et leur maison. Quoique les lois prescrivent l’égalité des sexes, beaucoup de femmes restent défavorisées dans notre société. Leur salaire reste en moyenne inférieur d’un tiers à celui des hommes. Une grande partie des employées féminines et des ouvrières féminines reste dans les catégories de revenus inférieures. Dans les postes à responsabilité élevée, on trouve moins de femmes. De plus, la répartition inégale du travail entre homme et femme dans la famille désavantage souvent la femme. Si la femme travaille, elle est exposée au fait qu’elle doit gérer son travail rémunéré, le travail ménager et l’éducation de ses enfants. Le présent travail parle de la situation des femmes dans notre société. On veut montrer les inconvénients que subissent les femmes avec la division du travail entre homme et femme ainsi que les effets des travaux ménagers au niveau politico-économique. Ce livre me paraît intéressant, puisqu’il évoque la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui, et je peux l’utiliser pour voir si la situation a changée, et dans quel sens elle a changée par rapport aux années 1950 et 1960.

5. POULLAIN DE LA BARRE François, De l’égalité des deux sexes, discours physique et moral où l’on voit l’importance de se défaire des préjugés, Paris, Fayard, 1984.
Ce livre de 1673 veut démontrer que l’inégalité de traitement que subissent les femmes n’a pas de fondement naturel, mais procède d’un préjugé culturel. Il préconise que les femmes reçoivent une véritable éducation mais aussi de leur ouvrir toutes les carrières, y compris les carrières scientifiques. Comme ce livre est déjà plus ancien, il me paraît quand même intéressant pour évoquer le contexte historique dans mon travail de mémoire.

6. RIPA Yannick, Les femmes, Paris, 2002.
” Il n’y a pas de femme parmi les grands peintres et les grands musiciens ” ” La place de la femme est à la maison ” ” Les femmes sont moins payées que les hommes ” ” Toutes les femmes sont des hystériques ” ” Le travail libère la femme ” ” La politique n’intéresse pas les femmes “… Issues de la tradition ou de l’air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L’auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l’on sait ou croit savoir. Bien évidemment, ce livre me paraît indispensable pour mon travail de mémoire, puisqu’il parle du rôle des femmes et des idées reçues les concernant.

7. ROWOLD Katharina, The Educated Woman: Minds, Bodies, and Women’s Higher Education in Britain, Germany, and Spain, 1865-1914, Londres, 2009.
“The Educated Woman” est une étude comparative sur le fait que les idées reçues de la nature féminine ont créé des débats sur l’éducation supérieure des femmes à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle dans trois pays de l’Europe de l’ouest. En examinant le rôle de la science et de la médicine dans la construction des différences sexuelles dans ces débats, le livre se concentre également sur les différentes façons avec lesquelles les féministes contemporaines ont négocié et reconstruit les conceptions de l’esprit féminin et sa relation avec le corps. Rowold montre comment dans chaque pays analysé les débats sur l’éducation supérieure et les conceptions sur la nature féminine ont été formés par des contextes historiques différents. Ce livre me parle intéressant, puisque je m’intéresse également dans mon sujet de mémoire à l’éducation des femmes. En effet, je vais aborder la question si uniquement les femmes ayant reçu une éducation basique sont restées à la maison ou si parmi elles se trouvaient également des femmes ayant poursuivi des études supérieures.

8. THEBAUD Françoise, Ecrire l’histoire des femmes et du genre, Lyon, 2007.
Ce livre analyse le développement de « l’histoire des femmes » et les débats théoriques et méthodologiques qui l’ont marqué. La nouvelle édition de 2007 rend compte des développements jusqu’à ce moment-là et met à jour la bibliographie, la première édition du livre datant de 1998. L’auteur soutient que « l’histoire du genre » est maintenant largement reconnue dans la discipline historique, même si elle continue à se heurter à une résistance institutionnelle en France. Les questions qui sont posées dans le livre sont : « Les femmes ont-elles une histoire et comment l’écrire ? Qu’est-ce qu’une histoire du genre et quels sont ses apports ? » L’ouvrage tente de faire comprendre les origines culturelles et politiques d’une histoire des femmes avant d’en présenter les développements. Ce livre m’a intéressé puisqu’il s’agit d’une histoire des femmes et du genre et que les femmes au foyer font l’objet principal de mon mémoire.

9. VIVIER Nadine (dir.), Les sources orales de l’histoire, Paris, 2006.
L’histoire orale se développe en France et en Europe, car elle permet un renouvellement de l’histoire contemporaine en travaillant sur les questions du « temps présent » dont l’étude est impossible par une autre voie. La fin du 19ème siècle et le 20ème siècle ont vu naître et se développer dans la société, à côté du support écrit et imprimé, de nouveaux moyens de communication, d’information et de transmission : photographie, radio, télévision, cinéma, enregistrement et transmission du son et de la parole. L’historien du 20ème siècle ne pouvait ignorer ces nouvelles ” traces ” des activités humaines et sociales qui ont enrichi son corpus de sources. Cet ouvrage, rédigé par des spécialistes des sources orales, est consacré aux paroles enregistrées des acteurs et des témoins, paroles suscitées a posteriori par rapport aux faits dont elles témoignent dans un but patrimonial, culturel, scientifique ou pédagogique. L’objectif des auteurs est d’initier les étudiants en histoire contemporaine à la constitution et à l’exploitation des sources orales. L’ouvrage propose donc une introduction historiographique générale, une partie méthodologique et six chapitres thématiques (défense, administration, politique, société, femmes et genre, économie et finances) accompagnés de témoignages commentés. Ce livre m’intéresse particulièrement, puisque je vais devoir réaliser une douzaine d’interviews pour mon sujet de mémoire. Ces interviews constitueront d’ailleurs ma source principale.

10. WAGENHOFER Gertraud, Hausarbeit ist weiblich: Geschlechterspezifische Unterschiede bei Einstellungen zu und Anteil an der Hausarbeit, Munich, 2011.
Quand on parle de travail ménager, on pense au travail féminin. En partant de la thèse que la majorité des travaux ménagers se fait par les femmes, même encore en 2007, on a mené une étude à ce sujet. Le questionnaire utilisé pour ce travail a apparemment suscité de nombreuses discussions concernant l’assistance, la répartition et l’égalité des travaux ménagers au sein des familles étudiées. Le présent travail comporte également une partie sur l’affectation des travaux ménagers comme typiquement féminins ou masculins. Ce travail m’intéresse puisqu’il se consacre notamment au travail ménager et qu’en réalisant un travail de mémoire sur les femmes au foyer, je suis particulièrement intéressée par la participation des hommes et même des autres membres de la famille dans ces travaux ménagers.