Website review – Sidoniusapollinaris.nl

Le site http://www.sidoniusapollinaris.nl se concentre, comme son nom l’indique, sur Sidoine Apollinaire, un homme politique du Ve siècle apr. J.-C. issu de l’haute aristocratie gallo-romaine, un haut fonctionnaire, un écrivain et évêque de Clermont en Auvergne. De plus, Sidoine Apollinaire est connu pour ses oeuvres littéraires les Carmina (poèmes) et les Epistulae (Lettres) qui nous fournissent des détails et des observations précieux de l’époque de transition de l’Empire romain vers le Moyen Âge.

Ce site, entretenu par Joop van Waarden, chercheur associé en Latin à l’Université d’Amsterdam, fournit des nouvelles sur les publications, les conférences et les chercheurs dans ce domaine. Par ailleurs, il contient des supports pour l’étude de Sidoine, comme par exemple une bibliographie exhaustive, mais aussi les textes latins complets des lettres de Sidoine à télécharger. Le site abrite aussi le projet « SAxxi – Sidonius Apollinaris for thé 21th century », visant à produire un commentaire récent sur la poésie et la prose de Sidoine.

Dans la suite de cette critique, nous nous intéressons plus concrètement aux différentes rubriques telles que Bibliography, Text and links, News, SAxxi, Publications, Contributions, guidant l’utilisateur à travers le site. Tout d’abord, il faut mettre en avant la bibliographie exhaustive que le site met à disposition à ses utilisateurs. Cette bibliographie, très à jour, énumère de nombreux articles et livres parus au cours du temps et dans différentes langues, et constitue donc une référence incontournable pour un chercheur. De plus, lorsque l’article ou le livre en question est disponible en ligne, l’utilisateur retrouve le lien vers l’édition de l’oeuvre ou il peut la télécharger directement sur le site lui-même.

Le site met à disposition non seulement une longue liste de littératures secondaires, mais aussi les sources primaires. Dans la rubrique text and links, l’utilisateur a la possibilité de télécharger les différentes éditions des oeuvres de Sidoine Apollinaire en latin mais aussi les traductions en anglais et français. Egalement dans cette rubrique, l’utilisateur peut retrouver des références de manuscrits consultables sur divers sites internet, comme par exemple gallica.bnf.fr.

Il faut aussi mentionner la rubrique News, qui permet aux intéressés de s’informer sur les divers événements, comme par exemple des colloques, conférences, qui auront lieu, mais aussi sur des projets de recherche en cours. De même que pour la bibliographie, il faut signaler que cette rubrique est très à jour.

Finalement, nous soulignons la dernière rubrique importante de ce site, qui présente le projet SAxxi. Dans cette rubrique, l’utilisateur peut se procurer de toutes les informations sur le projet de recherche, telle que son développement, les personnes qui y contribuent, l’état actuel de la recherche et les publications.

Grâce à ses nombreuses références internes et externes et à sa mise à jour permanente, le site constitue une référence importante pour les étudiants, professeurs et scientifiques de ce domaine. Toutefois, le manque d’un moteur de recherche et la structure du site rendent difficile la recherche précise sur le site.

Ecrit par

Fanny THILL

A thesis from our master @100komma7

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Natalia Costea, a former student from our Master program, has been invited by Renée Wagner to present the results of her master thesis.

She focused on the changing public attitude towards alcoholism in the Seventies. The new “Centre thérapeutique d’Useldangeoffered a specialised treatment, whereas formerly alcoholics had been interned in the general psychiatric system. At the same time, the centre was the expression of handling the reality of alcoholism more openly and without moralizing.

To listen to the discussion between Natalia and Renée, click here.

@RealTimeWW1 wins Charlemagne Youth Prize 2015

Print“The greatest achievement of the European integration project is that there has not been war on the territory of the member states for 70 years now.” Martin Schulz, President of the European Parliament and laureate of the Charlemagne Prize 2015, said this sentence twice last week: once on Thursday, 14 May 2015, after receiving the Charlemagne Prize in Aachen. And once already on Tuesday, 12 May 2015, in his laudatory speech for this year’s winner of the Charlemagne Youth Prize. Although the winning project is all about war: it is the Twitter project @RealTimeWW1 from our Master in European Contemporary History at the University of Luxembourg.

In this project, the students tweet stories and events from the First World War in real time, exactly 100 years after they happened – on the same date and, if possible, even at the same time. To show that if there is war, it is everywhere, and also how easily small conflicts can turn into horrid battles, is one of the project’s aims. In a time where peace is by many taking for granted, the students want to make their followers aware what great an achievement the peaceful Europe is in which we are living today. The jury of the Charlemagne Youth Prize 2015 acknowledged this aim by choosing the project out of ca. 350 submissions from all EU member states, and honoured it with the first prize.

This first prize consists not only of the 5.000€ prize money and a certificate. It implies also an extent of attention as yet unknown to the project. All 28 national winners of the Charlemagne Youth Prize that had been chosen in the EU member states were invited to three days in Aachen. During these days, a number of national and EU politicians showed great interest in the project, the idea and the persons behind it, its scope and its challenges. The resulting talks were very interesting and encouraging.

However, some small remarks will stick to mind just as much, remarks of people that approached me as the project’s representative in Aachen without any grand introduction, just wanting to tell me what value they see in @RealTimeWW1. Tp tell me what connects them to the First World War: be it their grandfather, having become a prisoner of war without ever being a soldier, only living in the wrong country at the wrong time with the wrong nationality. Be it a German father standing at a square in London when war was declared, and a British guy saying right next to him: ‘If I met a German now, I would wring his neck!’ It was not even always an immediate connection to World War One that made our project speak to them personally, but the appreciation of peace. People from Eastern European countries emphasised the value of open borders, of personal and public security, of (relative) welfare instead of mined and fenced frontiers, permanent fear, permanent shortages. With tears in their eyes they expressed what great a comfort it is for them to see that there are young men and women able to appreciate the European peace we all enjoy nowadays.

All these people’s experiences and their appreciation for our project will be a motivation to continue @RealTimeWW1 over the next years – everyday. Just as the war did, in its impacts, not take a pause. The awareness of being able to believe that this Twitter account is the closest we may ever be to war might well be the most important award coming with the Charlemagne Youth Prize 2015.

More information on the prize, and also on the second and third winners: http://www.charlemagneyouthprize.eu/

Mechthild Herzog

OpenStreetMap: un aperçu critique

OpenStreetMap est une base librement accessible et modifiable de données géographiques dont le but ultime est de réaliser une carte détaillée du monde en utilisant l’apport de collaborateurs volontaires. Par sa nature le projet n’a donc pas de durée prédéterminée. Au contraire, il est par définition basé sur une évolution constante.

La page d'accueil du projet
La page d’accueil du projet

En principe, il s’agit d’un Wiki pour données géographiques. Ainsi, il n’est pas nécessaire de posséder un compte utilisateur pour pouvoir consulter la page, mais il faut bien en avoir un pour pouvoir éditer (ce qui est un inconvénient majeur pour toutes les personnes qui n’aiment pas offrir leurs données personelles en ligne). Le plus souvent, les collaborateurs utilisent des récepteurs GPS pour rajouter des données (sous le format GPX) à la carte.

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De tels récepteurs GPS sont utilisés pour enregistrer les données géographiques au format GPX (Image tirée de Wikimedia Commons (auteur: Dwight Burdette) sous la licence CC-BY-3.0)

Dans un deuxième temps, les utilisateurs peuvent enrichir la carte obtenue avec des informations plus détaillées, par exemple en rajoutant des points, C’est points peuvent être des bâtiments des forêts des magasins etc. (ou des chemins entre ces points). Cette division en deux étapes permet à tous les utilisateurs de contribuer leur savoir, même s’ils ne possèdent pas de récepteur GPS.

Le projet, lancé en juillet 2004 par Steve Coast, est coordonné depuis 2006 par la OpenStreetMap Foundation. Celle-ci s’occupe aussi bien du financement – qui est assuré notamment par des donations – que de l’administration.  A cause de la nature du projet (projet sans but lucratif, données Open Access), il est difficile de dire exactement quel est son budget. Ainsi, en 2013, les avoirs totaux du projet étaient d’environ 160000 livres Sterling, la plus grande partie étant la valeur des bureaux (environ 135000 livres Sterling) ((Des détails sur le financement du projet sont consultables sous le lien suivent: https://www.osmfoundation.org/wiki/Finances)).

Steve Coast s'adresse à une conférence sur Open Street Map en janvier 2015 (Source: Wikimedia)
Steve Coast s’adresse à une conférence sur Open Street Map en janvier 2015 (Image tirée de Wikimedia Commons (auteur: Raimond Spekking) sous la licence CC-BY-3.0)

 

Entre-temps, le projet est en collaboration avec des entreprises comme Microsoft (il y a recours aux images et cartes de Bing), mais aussi avec des autorités publiques par exemple avec la Bavière et avec des institutions académiques et éducatives (p.ex. l’Imperial College à Londres). Or, la plus grande majorité du travail est toujours réalisé par les collaborateurs volontaires, dont le nombre est à présent d’environ 2 millions. Les statistiques sur OpenStreetMap sont consultables en ligne dans un Wiki dédié ((http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Stats#Registered_users)).

A cause de la nature collaborative du projet, la qualité des donnés varie fortement d’un lieu à l’autre. Il est évident que dans une région comme la Bavière en Allemagne, où les autorités publiques collaborent avec OpenStreetMap, la qualité des informations va être supérieure. Un autre problème est que la qualité est liée au moins indirectement à la densité de peuplement. Dans un lieu où il y a peu de gens, il y en a par définition encore beaucoup moins possédant le savoir local ainsi que le savoir technique pour contribuer de façon effective au projet. Cependant, comme de plus en plus de gens disposent de smartphones équipés de récepteurs GPS, il y a raison d’être optimiste que le réseau des données recueillies deviendra de plus en plus dense dans les années à venir.

Le projet est basé sur les connaissances géographiques des collaborateurs.
Le projet est basé sur les connaissances géographiques des collaborateurs.

En évaluant OpenStreetMap, on est toujours tenté de le comparer aux services de Google, de Microsoft et, plus récemment, d’Apple. Vu le pouvoir financier de ces entreprises, mais aussi vu la nature ouverte de OSM, cette comparaison n’est pas strictement valable. En même temps, il faut dire que les services comme Google Maps sont aussi facilement accessibles et ‘gratuits’ (l’utilisateur paye indirectement, p.ex. par des publicités), ce qui veut dire que la plupart des gens peut choisir librement entre les services. Il est clair que l’intégration dans l’écosystème de Google et l’utilisation extensive d’images satellites (parfois même en combination avec des visualisations en 3D) rendent Maps beaucoup plus attractif à première vue.

Cependant, il faut rappeler qu’OSM est tout à fait différent des concurrents commerciaux: comme c’est un service ouvert, il peut être utilisé par toute personne, pour par exemple l’intégrer dans une application pour smartphone ou tablette. A une époque où de plus en plus de gens savent créer/ utiliser de tels logiciels – qui souvent traitent des données géographiques d’une manière ou d’une autre – il est important d’avoir une base de données géographiques de haute qualité et librement accessible. Sinon, vu l’engagement en travail et en argent nécessaire pour la mise en place et le maintien d’un tel projet, ce domaine sera tôt ou tard occupé exclusivement par quelques grandes entreprises.

Article écrit par Benjamin Zenner et révisé par Myrna Tumelero.

Review de EGO – European History Online

Ego (European History Online) présente et promeut ouvertement une narration de l’Europe qui ne se fige pas aux frontières nationales, mais qui exploite le caractère transnational des choses, événements, théories, etc.. Le regard transnational sur l’histoire européenne, qui débute, sur Ego, au 15ième siècle, permet à l’utilisateur, à travers d’articles et une interface très proche à celle de wikipedia, de visualiser les interconnexions, les relations, entre les différentes cultures du territoire européen. L’abscence d’une rubrique “nation(s)” exemplifie le désir charnel de quitter le cadre théorique et méthodologique du nation-building, particulièrement prominent depuis le 18ième siècle, pour rejoindre ce nouveau cadre du europe-building (particulièrement prominent depuis la fin de la 2ième Guerre Mondiale).

La structure du site internet est semblable à celle de wikipedia. La majeure différence envers ce dernier est que EGO publie des articles écris et revus par des professionnels. La majeure ressemblence par rapport au portail wikipedia réside dans la fonction de recherche et les hyperlinks vers des sujets connexes (qui reflètent notamment l’aspect de transnationalité du site EGO), bien que, contrairement à wikipedia, l’histoire racontée est figée à une espace défini, à savoir l’europe. Pas uniquement limité à des textes d’auteurs, Ego présente aussi d’autres sources digitalisées accessibles grâce à des collaborations avec des bibliothèques, musées, instituts culturels, autres projets semblables, et diverses universités. Malheureusement l’interface comprend que deux langues, l’anglais et l’allemand, bien que le nombre des langues proposées devrait être plus important afin que le site puisse gagner en popularité dans les différentsa pays européens.

Review of the website BBC/archive.com

 

 

The British Broadcast Corporation moved its first steps in the early 1920s when the radio industry started to develop. The BBC is the oldest national broadcast organization and the biggest by number of employee and has evolved since the first post war period reaching the television and the internet. [1]

So the aim of the website www.bbc.co.uk/archives is to let the present day audience rediscover the old programs and the best records and videos. The site also contains photos and documents related to the interviewed characters or directly to the BBC. It is an independent project completely financed by the BBC itself.

The online archives are focused on the British audience and actually a great number of recording are not available for non-UK residents; in fact the project is lacking a bit of openness towards a broader audience and is slightly British-centric. Of course the fact that the selection of the archived material displayed is UK related is pretty normal for a national broadcast corporation; however the BBC has had for decades an international audience and it means so much for a lot of people around the world especially since World War II. The website bbc.archive.co.uk in itself is not very Europe oriented however the BBC is collaborating with other European projects as Eusceen.eu providing material for their online platform.

The online version of the British audiovisual archive was a good alternative to the physical archives of the company that were, and still are, not equipped and set up for visitors and in which only part of the material is accessible to the public. The bbc/archives.com is one of the many digitization projects done for preservation purposes and openness to a wider audience. However the BBC’s archives are somewhat different and more important because of the impact the Radio has had on so many people and it has in some cases shaped their lives and daily routine.

 

 

[1] http://en.wikipedia.org/wiki/BBC (accessed on 23/11/2014); http://www.bbc.co.uk/historyofthebbc/resources/in-depth/local_radio.shtml (accessed on 23/11/2014)

Europeana and crowd-sourcing: a short reflexion

The ‘Europeana 1914-1918’ portal ((http://www.europeana1914-1918.eu/en )) is part of the larger Europeana project and aims to collect digitised source material on the First World War. In this reflection, I would like to give my personal opinion on what sets it apart from other digitisation projects, namely the bringing-together of ‘professional’ content from cultural heritage institutions and of private, ‘crowd-sourced’ content.

In this course, we have previously talked about the ‘European History Primary Sources’ project ((http://primary-sources.eui.eu/)). It was designed as an index of the growing number of repositories for digitised primary sources. The overwhelming majority of these were set up and filled with content by cultural heritage institutions (museums, libraries, etc.). This is why I would like to comment on the ‘professional’ side of the ‘Europeana 1914-1918 project’ only briefly here. When looking at the total number of items available in the search function, one can clearly see that most of the material available has been provided by contributing institutions. To be specific, the site currently offers 374544 items, of which 362481 have been provided by institutional partners ((The numbers can be viewed easily by choosing one of the three ‘source’-options on the right-hand side of the search interface; http://www.europeana1914-1918.eu/en/collection/search?q=&qf%5Bindex%5D%5B%5D=a&utf8=%E2%9C%93)). The sheer amount of material is certainly remarkable. Futhermore, these items are always linked directly to the proprietary website of the providing institution, meaning that one can usually find the available metadata quite easily. Instead of talking at length about the various types of sources and providers of this ‘professional’ side of the ‘Europeana 1914-1918’ project, I would now like to focus more on the crowd-sourced material.

As mentioned before, the website in question currently holds 374544 items. 12063 of these have been provided by the public, i.e. by private contributors ((see footnote 3)). Putting aside the enormous amount of items hosted by institutions for a second, the latter number is, at least in my opinion, quite impressive. For a private person to be able to upload anything online (this might be stating the obvious) he or she first of all has to know about the website. Then, one must create an account and go through the process of providing all the types of information required in order for the source material to be published. Considering the amount of work and time one has to put into it might be more helpful to put the number of private contributions in context than the comparison to the enormous amount of material provided by institutions. A noteworthy strategy employed by the makers of ‘Europeana’ in order to get access to private sources are their so-called ‘collection days’. These are held throughout Europe, allowing members of the public to bring their source material for it to be digitised ‘on-scene’.((http://www.europeana1914-1918.eu/en/about)) These events are one way of minimising the effort private contributors have to put into making their material available, all the while making the process of sharing much more personal and interactive than merely uploading data on a server themselves. As is evident from the ‘Collections’ tab in the search engine, 2517 items have been uploaded to the overall collection online, whereas the remaining roundabout 9500 have been collected in local events. Although they are certainly not cheap to organise and host (advertising them, having experts travel and invest what I would assume to be many man-hours into digitising material), they certainly seem to fulfil their goal of extending the overall collection.

Eventually, I would like to have a closer look at the crowd-sourced material available on the website. Using nothing but the search filters on the right-hand side of the screen, one can make a number of interesting discoveries. First of all, a look at the ‘Theatres’ parameter reveals that there is a clear predominance of items linked to the western front of the War (6453 as opposed to 1235 for the eastern front). Finding out the reasons behind this would certainly be an extensive research task, so I do not wish to go into speculation here. Instead, I would like to point out another imbalance of the total corpus of crowd-sourced material, namely the bias towards photographs and postcards. These two categories contain 468 and 461 items respectively. To put this into perspective, there are only 79 diaries, 23 drawings and 4 paintings. When searching within the collection of private sources as a historian, one has to keep this in mind in order to properly assess the results that are being generated by the search engine. As certain types of sources are over-represented, one risks to grant them more importance than they should be given ideally, that is to say if one wants to produce a ‘balanced’, academic historical narrative. This goes much further of course than just looking at the eclectic numbers that I put forward here. Critically assessing the available source corpora is a major task for any historian, whether his or her research be conducted on- or offline (or both). I would like to point out positively though how easy it is to generate statistics like the ones I have just mentioned in digital repositories in general and in ‘Europeana 1914-1918’ in particular. In combination with the overall variety of material (both ‘professional’ and private), the generally extensive metadata as well as the links to the original websites (in case of the ‘professional’ content), the excellent search function makes ‘Europeana 1914-1918’ a real asset for conducting research on the First World War. As any digital repository – and indeed any archive – it is of course not without its drawbacks, but at least in my personal research so far, it has been tremendously helpful.

Europeana: Une critique

Europeana est une base de donnée numérique qui a été établi par la Commission Européenne. La mission d’Europeana se veut de créer des nouveaux moyens, pour le public d’accéder à leur héritage culturel, que ce soit pour des fins personnelles, éducatives ou professionnelles. Pour réaliser cette mission, des libraires, des archivistes ainsi que des curateurs travaillent ensemble , pour offrir aux visiteurs, des œuvres numérisés sous forme de photographies, de textes de vidéos et de sons. Le nombre de contributeurs que se soient des libraires ou des centres de documentation est tout à fait remarquable, et peut donc fournir un aspect très varié sur un thème quelconque.

Alors que Europeana propose sur son site tout sorte expositions variés on y trouve une rubrique qui se consacre entièrement à la première guerre mondiale, thème d’actualité omniprésent de nos jours alors qu’on se trouve en pleine commémoration du centenaire de cette guerre. Sous cette rubrique, le visiteur peut exploiter différents types de sources comme des lettres, des journaux ou des documents officiels ainsi que des sujets variés qui lui permettront d’améliorer ses connaissances sur cette guerre. Les sources sont bien assorties de métadonnées menant bien précisément vers les liens, donc les institutions les ayant numérisés, ce qui permet un aspect plus approfondie sur un sujet.

En ce qui concerne le côté technique il faut accentuer le fait que l’utilisateur puisse choisir de naviguer entre différentes langues et puisse également utiliser un moteur de recherche. Ce qui facilite certainement toute recherche précise. Malheureusement les métadonnées restent en langue anglaise ce qui ne facilite pas l’usage d’un public plus larg. Un autre aspect négative ou plutôt un aspect de proposition futur serait de transcrire les sources primaires tels que les journaux intimes ainsi que les lettres par des calligraphes en les digitalisant. Cela ouvrerait l’accès certainement à un public encore plus large qui a des difficultés à décoder les écritures qui se trouvent sur ces documents. Mais comme Europeana est un site qui sert plutôt comme catalogue de recherche il faudrait plutôt faire cette proposition aux archivistes.

En ce qui concerne le contenu et la logique et l’organisation du site il faut valoriser le fait qu’il ne se contente pas de narrer qu’une simple histoire des batailles de la première guerre mondial mais qu’il fait l’effort de fournir aux utilisateurs des histoires personnelles à travers des lettres de la première guerre mondiale ou encore des thèmes peu traités comme les femmes de la première guerre mondiale. L’histoire de René Debailly démontre par exemple qu’il existait un besoin de s’exprimer encore artistiquement pendant cette guerre. Ses lettres témoignent d’une participation à une fanfare. Comme proposition futur on pourrait peut-être faire une collection qui se consacre aux artistes de la première guerre mondiale, en effet il existe une multitude de chansons de soldats qui sont nées pendant cette période. Chansons qui essaient d’anéantir la peur et le stress au front un tel sujet attirera certainement un grand public.
Ce qui m’a frappé est qu’il n’y existait aucun lien qui menait vers l’exhibition nommé Histoires inédites de la Première guerre mondiale. Sujet qui devrait cependant être integré vers Europeana 1914-1918.

Europeana est donc un site tout à fait intéressant qui donne une vue intéressante sur la première guerre mondiale elle n’offre pas seulement des sources utiles aux historiens mais aussi à un public plus large qui n’aura certainement pas de problème de naviguer sur site.

Review du site “Europeana 1914-1918”

Europeana 1914-1918 constitue un des principaux portails de sources primaires sur la Grande Guerre. Ses archives, constituées de documents, de photos et de matériel audiovisuel proviennent de trois grands projets. Tout d’abord, “Histoires du public”, un projet qui rassemble des lettres, des photos et autre matériel issus de collections privées et qui sont, avec l’aide de partenaires d’Europeana, collectés, numérisés et rendus accessible au large public. Dans le cadre de ce projet, Europeana organise régulièrement des journées de collecte. Ainsi, la participation du public représente une contribution particulièrement importante pour le site. Le deuxième projet rassemble plus de 400 milles documents issus de bibliothèques nationales de plusieurs pays. Un dernier projet rassemble finalement les sources audiovisuelles. Un total de 650 heures de projection présente des témoignages de l’époque mais également des productions postérieures à la Guerre consacrées à son sujet. ((http://www.europeana1914-1918.eu/fr/about))

Au niveau de la navigation, le site propose une première exploration filtrée par type de source, par sujet et également par front de guerre. Les types de sources sont catégorisées par lettres, journaux intimes, photographies, films, documents officiels et par cartes postales. Alors que les grands sujets se concentrent plutôt sur l’aspect militaire de la guerre (aérienne, navale, tranchées, prisonniers), Europeana rassemble surtout des sources témoignant de la vie quotidienne et par conséquent réserve une grande fraction de sa collection à l’aspect humain de la guerre. Le crowdsourcing permet également de faire émerger de nouvelles perspectives sur la guerre à travers le partage d’objets personnels racontant de nouvelles histoires.

D’autres grands sujets sont également proposés tels que les catégories mémoire, propagande et une dernière sur les femmes.

En ce qui concerne la présentation et l’accessibilité des documents numérisés, on constate qu’une analyse plus détaillée de ceux-ci est souvent que possible par l’intermédiaire d’un renvoi au site du fournisseur du document pour des questions de copyright. Ainsi, le navigateur est contraint de passer par les sites des différentes bibliothèques nationales pour avoir des métadonnées plus précises et d’éventuelles transcriptions des documents. L’outil informatique à disposition pour l’analyse du document dépend donc également du site fournisseur. Par contre, Europeana propose un contexte historique ainsi que des métadonnées plus ou moins précises selon le document en question.

Malgré un manque général de transcription des textes et ainsi un résultat incomplet des recherches par mots-clefs, un système de filtration efficace (toute sorte de sujets reliés à la guerre, année d’apparition, type de source, fournisseur, pays et même une filtration selon les droits d’auteur) permet de retracer des documents correspondant à un domaine d’intérêt spécifique.

Un dernier point qui mérite d’être mentionné est l’aspect transnational du site. Europeana rassemble non seulement des sources issues de plusieurs pays européens (les sources françaises dominant largement) , mais également des sources américaines, australiennes, canadiennes et nouveau-zélandaises. L’aspect transnational est particulièrement intéressant lorsqu’l s’agit de proposer un projet autour d’un sujet historique aux dimensions internationales tel que la Première Guerre Mondiale. Par contre, en pratique, le navigateur est confronté à des documents multi-linguistiques et la plupart des documents ne sont pas traduits en anglais (on note également que le contexte historique est souvent dans la même langue que le document en question).

Malgré ces inconvénients, Europeana 1914-1918 peut être considéré comme un des sites de premier plan au niveau des sources sur la Grande Guerre qui est enrichie et mis à jour constamment grâce à ses nombreux contributeurs; un site de grand intérêt pour tout chercheur.

Rezension – Michael Palin’s New Europe

Bei diesem Artikel handelt es sich um einen Bericht über die erste Folge „War and Peace“ der 7-teiligen TV-Serie Michael Palin’s New Europe. Die Serie wurde im Jahr 2007 auf dem Sender BBC ausgestrahlt.

Es handelt sich dabei um eine Reise Dokumentation die Michael Palin, eher bekannt als Mitglied der Comedy Gruppe Monty Python, auf seiner Reise durch Ost Europa begleitet.

Sein erstes Reiseziel sind die 6 kleinen Länder des ehemaligen Jugoslawiens: Kroatien, Slowenien, Bosnien und Herzegowina, Serbien und Albanien. Am Anfang der Folge sagt Palin er möchte die neuen EU Mitgliedsstaaten besuchen die einst durch den „Eisernen Vorhang“ von West Europa getrennt waren. Die Dokumentation will die Situation der Länder, nach dem Bruch Jugoslawiens und der Sowjetunion, zeigen. Palin lässt sich das jeweilige Land von einem Einheimischen zeigen wobei er diesen gleichzeitig interviewt. Der Schwerpunkt der Dokumentation liegt vor allem in den Eindrücken und Meinungen der Einheimischen. Wie haben sie den Kommunismus und den Krieg erlebt? Und was für Folgen haben diese auf die heutige Gesellschaft und Wirtschaft?

Die Dokumentation legt ihren Schwerpunkt auf die Tatsache, dass die Vergangenheit einen Einfluss auf die Gegenwahrt hat. Wie der Restaurant Besitzer in Kroatien der seine Uhren auf 3:04 gesetzt hat oder ein anderer Restaurant Besitzer der über den Kommunismus sagt „ er war sehr begrenzt“, Patriotismus war damals nicht möglich. So entsteht zum Beispiel ein Bild „Kommunismus vs. Modernes Kroatien“.

Während der ein-stündigen Folge benutzt die Dokumentation Quellen, wie Musik, Architektur, Essen, Trinken, Bilder und Filme, um den Zuschauern ein Bild der jeweiligen Kultur zu geben. Historische Informationen und Fakten über die Länder und den Krieg stehen eher im Hintergrund. In der ganzen Folge greift Palin nur zweimal auf Archivquellen zurück, was diese Dokumentation von anderen unterscheidet.

Palin macht sich vor allem dem « oral testimony » zu nutzen und spielt dabei eher eine passive Rolle. Palin weiß die richtigen Fragen zu stellen danach braucht er sich nur noch zurückzulehnen und lässt die Personen ihre Geschichten und Anekdoten erzählen. Diese Vorgehensweise erlaubt es dem Zuschauer eine persönliche Sichtweise der Situation im Krieg zu bekommen. In Sarajevo zum Beispiel trinkt er „boza“ mit seinem Reiseführer und fragt ihn ob er es „frustrierend“ gefunden hat in einer vom Krieg zerrütteten Stadt gelebt zu haben. Dieser antwortet ihm „I understand you, being British, using the mild words like ‘frustrated’. It was more than outrageous.“

Anders als in den meisten TV Dokumentationen versucht der « Erzähler » hier Michael Palin nicht « unsere » Geschichte zu erzählen[1] sondern einen Teil der Europäische Geschichte mit der sich West Europa noch nicht auseinandersetzt hat. Hier wird der Versuch unternommen das neue Bild Europas zu zeigen, dem Zuschauer einen Eindruck Ost Europas zu geben. Eine Art Brücke zwischen Vergangenheit und Gegenwahrt und gleichzeitig eine Brücke zwischen Ost und West. Palin Rolle in der Folge ist eher die eines Beobachters, er lässt sich die Orte zeigen und lässt die Personen erzählen anstatt für sie zu reden.

In der Folge befinden sich keine Interpretation seitens des Erzählers und keine geschichtliche Vorgehensweise sondern eher eine ethnographische; mit Hilfe von traditionellen Gerichten, Musik und Ritten.

Die TV Serie wurde nicht nur im Fernsehen gezeigt sondern ein Buch wurde ebenfalls herausgebracht, um die Serie zu begleiten.

 

 

[1] DE GROOT Jerome: Consuming History. Historians and heritage in contemporary popular culture. London/New York: Routledge 2009, p. 156.