Analyse du site “European History primary Sources”

Analyse du site « European History primary Sources »

« European History primary Sources »[1] est « a joint initiative of the Library and the Department of History and Civilization of the European University Institute in Florence, Italy. It is also part of the WWW Virtual Library History Central Catalogue that is hosted at the EUI [European University Institute] ». Le site offre un index numérique de recherche regroupant une grande partie de sources primaires sur l’histoire de l’Europe.[2]

Notre première impression du site n’était pas très positive. Nous nous demandions de quoi il s’agissait, puisque le site lui-même ne livre aucun matériel pour regarder, lire ou écouter. Après une recherche plus profonde, nous remarquions que ce site se diffère largement des sites analysés précédemment ; c’est un index de recherche qui fait le lien avec d’autres sites numériques offrant des sources primaires. Pour un historien, ce site est donc indispensable pour faire des recherches, puisqu’il donne accès à d’autres sites web qui livrent des sources primaires.

A ce point positif s’ajoute la possibilité d’effectuer ses recherches par cinq différentes rubriques (langue, pays, époque, type de source et sujet). Cela facilite la recherche, si bien il existe aussi une barre de recherche et l’application d’une recherche plus approfondie.

La rubrique « News & Agenda », informe l’utilisateur sur des expositions, des colloques, des réunions et des discussions sur le sujet de l’Europe et les humanités digitales. « Latest Entries », nous informe sur les nouvelles sources qu’a pu intégrer le site. Ces deux applications sont intéressantes pour ceux qui veulent rester informés sur les nouveautés du site et des réunions sur leur sujet préféré.

Chaque site ou lien d’un site est accompagné par une sorte de métadata, informant l’utilisateur sur son « latest update » et les différents mots clés pour pouvoir retrouver le site et pour le classer. En plus, le site donne des recommandations d’autres sites, liés au sujet de recherche (p.ex. « Archim »[3]. Cela donne aux utilisateurs la possibilité de rester dans son sujet, sans se retrouver sur des sites ne traitant pas la même matière.

Que le site soit en langue anglaise, n’est pas nécessairement un bémol, puisque le site est assez facile à manipuler. Toutefois des connaissances en langue anglaise sont recommandées et toute non-connaissance restreigne ainsi l’utilisation du site.

Quelques pays ne sont pas représentés (Monaco et Andorre par exemple) alors que le Lichtenstein et même le Vatican y sont intégrés. Ceci est dû, soit au fait que les pays n’ont pas de sites avec des sources primaires, soit ne veulent pas participer à ce projet. Mais alors se pose la question des critères d’acceptation et sur le fait que la Chypre est représentée, sans avoir un lien vers un site[4].

Le site est très ciblé et ne s’adresse guère à des tiers qui ne veulent que s’informer et ceux ne vont pas rester sur le site. En outre, l’abondance du matériel pourrait être un problème pour toute recherche mal préparée.

 

En concluant, le site est très bien fait, il donne la possibilité d’avoir de nombreux liens vers d’autres sites, mais il se peut que l’utilisateur ne sache rien faire avec la quantité du matériel.

 

[1] http://primary-sources.eui.eu

[2] http://primary-sources.eui.eu/about

[3] http://primary-sources.eui.eu/website/archim-archives-nationales-images-de-documents

[4] http://primary-sources.eui.eu/country/cyprus

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