Critique du site “EUscreen”

Recension critique du site EUscreen[1]

 

Le site EUscreen donne “public access of thousands of items of films and television clips in nineteen different languages. It brings together clips and programs about politics, fashion, music, lifestyle, cooking, culture and more from the early 20th century to the present day”[2]. Ce grand archive audiovisuel (40468 différents images, courts métrages et textes), raconte l’histoire de l’Europe à travers la télévision.

Le format du site est très clair et net. A la première page, l’utilisateur trouve quatre rubriques (thèmes, genres, langues et fournisseurs) pour parcourir le site. Ces catégories regroupent de nombreuses sous-catégories invitant l’utilisateur à regarder des vidéos de son choix. Ceci est très utile pour les utilisateurs qui ne cherchent pas une source spécifique. Pour ceux qui cherchent une vidéo distincte, une barre de recherche et les options de filtrages simplifient sa recherche.

Chaque source est complétée par des métadonnées très détaillées, comme par exemple l’année de production, l’origine, le titre de la source, le titre en anglais et l’éditeur de la source. Des informations complémentaires racontent sur les personne ou la scène montrée dans la vidéo.

Un bémol du site est la source elle-même. Ce sont des courts métrages de différentes chaînes de télévision de plusieurs pays. L’utilisateur est donc limité à la vidéo de cette chaîne de télévision et ne peut pas comparer entre différentes sources traitant le même sujet.

Une autre critique du site est le choix de la langue. Le grand choix de langues est certes un point fort du site, mais malheureusement aussi un point négatif. Les vidéos sont dans une langue, mais l’utilisateur ne peut pas regarder la vidéo dans une autre langue que celle fournie par la source. L’utilisateur est limité par le choix de langue.

En gros, le site constitue une bonne initiative mais il reste des points négatifs qu’il faut à tout prix éviter.

 

 

 

 

 

 

[1] http://www.euscreen.eu/index.html

[2] http://www.euscreen.eu/about.html

 

Critique du site “EUscreen”

Avec son archive audiovisuelle, EUscreen (http://www.euscreen.eu/) porte un regard sur l’histoire de l’Europe à travers la télévision. En effet, le site se spécialise sur la mise à disposition de sources visuelles, dont le nombre atteint presque 35.000, provenant de plusieurs chaînes européennes. S’y ajoutent des images, des textes et des enregistrements sonores. Il s’agit donc d’une entreprise plus exceptionnelle, étant donné que des archives audiovisuelles d’une telle envergure sont très sous-représentés sur l’Internet. Une initiative importante donc pour l’histoire numérique.

Sur sa page d’accueil, EUscreen propose quatre rubriques comme point de départ pour explorer les archives : sujets, genres, langues ou fournisseurs (c’est-à-dire les chaînes de télévision). De plus, la base de données permet de choisir un certain type de document (vidéo, texte, image ou audio). En reprenant la section « sujets » comme exemple, elle regroupe plusieurs sous-catégories, dont « santé », « catastrophes », « être Européen » ou « société ». Un utilisateur qui veut simplement regarder un reportage des années 1980 par pure nostalgie pourra aussi bien profiter du site que l’historien qui souhaite analyser des sources audiovisuelles spécifiques, d’autant plus que le site offre une vaste panoplie de thèmes et permet, de là, des recherches très diverses. A souligner aussi que les pays de l’Europe de l’Est ne sont pas négligés.

A chaque source, EUscreen fournit des métadonnées assez détaillées, permettant donc aussi de faire une critique externe – un problème qui persiste dans le cas d’un grand nombre de vidéos sur Youtube. Des fonctions supplémentaires permettent de contacter le fournisseur d’une source (utile si l’historien a besoin d’informations supplémentaires), de partager l’objet sur un réseau social ou d’imprimer les métadonnées.

Au lieu d’explorer les sources à travers les rubriques et sous-catégories proposées, l’utilisateur peut recourir à la barre de recherche, qui est extrêmement utile lorsqu’on veut trouver du matériel pour un sujet spécifique. Les options de filtrage sont nombreuses et permettent ainsi d’affiner la recherche.

Malgré ces points forts de EUscreen, il existe quelques inconvénients. D’abord, la narration d’une histoire européenne à travers le patrimoine télévisuel n’est pas nécessairement une évidence : la sélection des sources se fait au niveau des différentes chaînes nationales. Le contenu des vidéos ne répond donc pas toujours à une logique transnationale ou européenne, à moins que le thème touche explicitement l’Europe. Écrire une histoire européenne n’est certainement pas la même chose que rédiger une histoire des pays européens.

Un site qui se veut européen devrait aussi proposer son contenu en plusieurs langues. Or, la langue principale de l’interface de EUscreen reste l’anglais. En choisissant une langue comme le français ou l’allemand, l’utilisateur remarque assez vite que beaucoup d’éléments du site ne sont pas (encore) traduits. La compréhension de l’anglais s’avère donc indispensable, d’autant plus que les descriptions en-dessous des sources (p.ex. des résumés du contenu des vidéos) sont écrites en anglais. Cela nous conduit à un autre problème linguistique : à moins que l’on comprenne 19 langues différentes, un grand nombre des vidéos demeure incompréhensible à l’utilisateur (malgré les résumés en anglais, qui ne servent guère à une analyse approfondie du matériel).

La connaissance de plusieurs langues, dont avant tout l’anglais, est donc nécessaire pour profiter de l’offre du site. Celle-ci mérite pourtant d’être mise en évidence, car elle ne se limite pas aux archives numérisées. EUscreen propose également plusieurs exhibitions sur des sujets particuliers, traitant des problématiques sous formes de galeries avec des images et/ou vidéos, accompagnés de textes descriptifs dont les auteurs sont indiqués. L’exhibition sur l’identité nationale, par exemple, offre une réflexion sur ce sujet ainsi que la définition du terme. Les vidéos (reportages, interviews, extraits de journaux télévisés) illustrent les propos et montrent comment l’identité nationale est abordée à la télé (sous différents aspects). Malheureusement, les connaissances linguistiques peuvent poser, à nouveau, un problème. L’exemple d’un reportage suédois ne sert guère à l’utilisateur si celui-ci ne comprend pas la langue.

EUscreen entretient aussi une revue en ligne (View) dont les articles, rédigés par des experts, sont pourvus de références et téléchargeables sous format PDF. Ils donnent des analyses approfondies, certainement d’une grande valeur pour des recherches dans le domaine de l’histoire des médias en Europe.

Certes, EUscreen présente quelques bémols, comme les problèmes soulevés ci-dessus l’ont illustré. Mais l’offre du site et l’exploration facile parlent certainement en sa faveur. Ainsi, EUscreen est une adresse indispensable pour les historiens qui doivent recourir à des sources audiovisuelles pour leurs recherches.

Website Review – EUscreen

L’équipe de EUscreen s’est prise comme objectif d’améliorer l’accessibilité aux sources audiovisuelles, notamment de télévision, des archives. Bien que nombreuses archives aient numérisés leurs collections et que les matériels deviennent de plus en plus disponibles en ligne, l’accessibilité aux matériels audiovisuels reste problématique. On est souvent confronté aux problèmes des droits d’auteurs et le manque de contextualisation.

Le site web EUscreen présente une solution avec un portail en ligne qui offre gratuitement l’accès à un large nombre d’objets numérisés liés à l’histoire de la télévision en Europe. Le site fournit des vidéos, des images, des textes et des sons en 19 langues, qui provienne des archives audiovisuels et des diffuseurs européennes. Les visiteurs peuvent explorer du matériel daté des années 1900 jusqu’à aujourd’hui. Le projet consiste de 27 partenaires (archives, universités) dont l’université du Luxembourg, de 19 pays européennes.

La collection de EUscreen contient des milliers d’éléments avec des informations contextuelles. Pour que les utilisateurs peuvent profiter aux maximum du matériels le site a crée plusieurs expositions en ligne. Ces expositions couvre des évènements historiques, des débats politiques, ainsi que la vie quotidienne en Europe. On y trouve par exemple une exposition sur l’histoire de la télévision française ou sur la culture européenne.

La forme narrative utiliser par EUscreen est de raconter l’histoire de l’Europe à travers la télévision et la radio. Ce qui permets aux utilisateurs de faire des liens entre le contenue audiovisuelle et l’héritage culturel de l’Europe.

Mais le site montre par contre quelques défauts, le site propose des sources dans 19 langues mais un individu ne parle pas toutes ces langues. Ce serait bien d’avoir des traductions sous forme de sous-titres ou sous forme de textes comme outils d’aide pour ceux qui ne parle pas ces langues. De plus lors de la recherche par langues des sources, l’utilisateur qui a choisi par exemple « Allemand » est présenté avec des vidéos en langue hongroise ce qui mène à des confusion. En outre les informations contextuelles sont écrites en anglais et en hongrois même si l’utilisateur a choisi l’Allemand.

Rezension: http://www.euscreen.eu

Die Webseite euscreen.eu steht im Fokus der folgenden Rezension. Diese Seite, die von einem Konsortium bestehend aus 28 Partnern und 9 assoziierten Partnern aus unterschiedlichen europäischen Ländern ins Leben gerufen wurde, ermöglicht ihren Users einen kostenlosen Zugang zu Videos, Bildern, Texten und Audios, die aus europäischen Radio- und Fernseharchiven vom Beginn des 20. Jahrhunderts bis heute stammen. Der Seite geht es darum die Geschichte Europas zu erzählen, vor allem im Hinblick auf die europäische Kultur und die Geschichte des Fernsehens. Sie beschränkt sich aber nicht nur auf dieses vielfältige und breit gefächerte Themenfeld, sondern beschäftigt sich auch mit anderen Themen, wie der Politik, der Wirtschaft oder den Kriegen. Man reduziert sich auch nicht auf die Archive aus Westeuropa, sondern auch die aus Osteuropa, wie z.B. Rumänien, Polen, werden berücksichtigt und so erhält der Leser ein globales und umfassendes Bild von der Geschichte Europas.

Mir gefällt an dieser Seite, dass sie gut aufgebaut und formatiert ist. Die Seite beinhaltet nämlich eine Suchleiste und auch eine erweiterte Suche der zahlreichen Informationen mithilfe von unterschiedlichen Kategorien (Themen, Genres, Sprachen, Anbieter, Jahrzehnte) wird ermöglicht. Es ist bemerkenswert, dass auf dieser Seite die Daten von 20 unterschiedlichen europäischen Archiven dargeboten werden, doch finde ich es schade, dass Luxemburg kein Anbieter ist. Ein weiterer Vorzug dieser Seite ist, dass sie in verschiedenen Sprachen erscheint, so z.B. in französischer, deutscher oder englischer Sprache, auch wenn die Dokumente in ihrer Originalsprache dargeboten werden. Dies stellt für mich ein Nachteil dar, da man nicht alle Dokumente in den unterschiedlichen Sprachen verstehen kann und man auf einen Übersetzer zurückgreifen muss, wenn man sie dennoch verstehen will. Im Bereich der Videos, finde ich es gut, dass man sie sich einzeln anschauen kann und dass es Zusatzinformationen zu den einzelnen Filmen gibt, die es einem ermöglichen diese Filme in einen Kontext zu stellen und mit ihnen wissenschaftlich zu arbeiten. Meiner Meinung nach, richtet sich die Seite aber nicht nur an Historiker, sondern auch an alle anderen, die an der europäischen Geschichte interessiert sind.

Rezension: www.inventingeurope.eu

In dieser Rezension wird sich beschäftigt mit der Webseite inventingeurope.eu, die sich mit der Geschichte der Technologie in Europa aus einem transnationalen Blickwinkel befasst und in englischer Sprache erscheint (auch wenn es Artikel gibt, die im Holländischen verfasst wurden). Sie wurde herausgebracht von der Foundation for the History of Technology in Kollaboration mit elf weiteren kulturellen Partnern wie z.B. dem Deutschen Museum und erhält Unterstützung von Sponsoren. Ein Vorteil dieser Seite ist, dass man mit ihren Partnern verlinkt wird und so Informationen über diese Institutionen erhält. Sie besteht aus 6 unterschiedlichen Ausstellungen, die jeweils in 46 Touren unterteilt sind. Die Ausstellungen sind thematisch gegliedert und befassen sich mit den Themen Alltagsleben, Infrastrukturen, Herrschaft, Medien, Globalisierung und knowledge societies. Jede Tour besteht wiederum aus 4 bis 6 Artikel. Neben den 6 Ausstellungen, gibt es auch noch  die „guest curated tours“. In diesem Bereich, werden ihre Partner und Experten dazu aufgefordert, die bereits vorhandenen Ausstellungen durch neue Touren zu erweitern. So ist die Seite in ständiger Veränderung.

Was mir an dieser Seite gefällt, ist das sie wie ein virtuelles Museum mit unterschiedlichen Ausstellungen aufgebaut ist und im Vergleich zu einem realen Museum ein größeres Publikum anspricht und erreicht. Ich habe mich dazu entschieden näher auf die Tour „Home Economics Movement“, die in der Ausstellung „Daily lives exhibition“ vorhanden ist, einzugehen. Positiv an dieser Tour ist, dass angegeben wird, wie man diese unterschiedlichen Artikel, die eine Tour zusammenstellen, zu zitieren hat und dass ein Quellen- und Literaturverzeichnis vorhanden ist, welche die Artikel nachprüfbar und zitierfähig machen z.B. für das wissenschaftliche Arbeiten. Diese Tour spricht mich auch noch an, da man bei ihrer Gestaltung auf unterschiedliche Medien zurückgreift, wie z.B. Fotos, Filme. Wie bei einem realen Museum, wird bei den einzelnen Touren der curator, also der Autor der Tour, genannt und daneben gibt es auch noch biografischen Informationen zu den einzelnen Autoren. Dies ist von Vorteil, wenn man sich wissenschaftlich und kritisch mit den unterschiedlichen Artikeln auseinandersetzen will. Ein weiterer Vorzug dieser Seite ist, dass sie in einer internationalen Sprache erscheint. Ich würde es aber besser finden, wenn die Artikel auch in der Form von Pdf-s erhältlich wären.

Rezension : Centre Virtuel de la connaissance sur l‘Europe

In der folgenden Rezension wird sich auseinandergesetzt mit der Webseite www.cvce.eu (Centre Virtuel de la connaissance sur l’Europe). Diese Seite, die 3-sprachig erscheint, nämlich in englischer, französischer und deutscher Sprache, beschäftigt sich mit der europäischen Integration und wurde veröffentlicht vom Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe, einer luxemburgischen Institution, die 2002 gegründet wurde. Die Zielgruppe dieser Seite ist, nach eigener Angabe, nicht nur die der Forscher und Professionellen, sondern auch die aller anderen, die an diesem Thema interessiert sind.[1]

Diese Seite ist in 4 Bereiche unterteilt: die Startseite (mit den News), die Publikationen, die Oral history und die Forschung und Innovation. Ich habe mich dafür entschieden näher auf den Teil Oral History einzugehen. Es handelt sich hierbei um Interviews zur Geschichte der europäischen Integration, die mit bedeutenden Akteuren und Zeitzeugen geführt wurden und die von dieser Institution zusammengetragen wurden. Ich finde es gut, dass es zu den unterschiedlichen Charakteren biografische Informationen gibt, da diese es erlauben die Personen und ihre Interviews zeitlich einzuordnen, und dass es zu allen Interviews kurze Beschreibungen gibt, die sagen, um was es in den folgenden Gesprächen gehen wird. Ein weiterer Vorteil dieser Interviews ist, dass man neben der filmischen Darstellung des Gesprächs (auch wenn diese nicht immer vorhanden ist), auch meistens eine Transkription der Interviews dargeboten bekommt. Nach meiner Meinung ist dieser Bereich gut formatiert, da die Interviews alphabetisch nach Namen geordnet sind und jede Person mit einem Photo dargestellt wird. Ich finde diesen Bereich sehr bedeutend, da er wichtige Primärquellen liefert, die sowohl interessant für den Forscher als auch für den Laien sind.

[1]http://www.cvce.eu/de/le-cvce/presentation

Critique de EUscreen (Beta)

EUscreen, un projet construit par un consortium d’archives audiovisuels européens et financé, à partir de 2009, par la Commission Européene, occupe une fonction d’archive numérique de sources audiovisuelles européennes. La panoplie de sources est limitée du fait que EUscreen dispose uniquement de sources audiovisuelles non accessibles ailleus, ce qui à l’avantage d’accéder à des sources jusqu’à présent non consultables et de stimuler ainsi la recherche par l’afflux de nouvelles sources (images, émissions télé & radio, reportages, news, etc. ) en différentes langues désormais accessibles par internet.

Comme problématique s’avère ainsi la recherche par langue des sources archivées qui, d’une part se présente, dans la version francaise, comme ‘All languages’,  d’autre part englobe des catégories comme p. ex. le ‘Nepali’ ou le ‘Chinese’. Due à cette catégorisation confuse l’utilisateur pourrait rencontrer des difficultés de compréhension et, si il est n’est pas anglophone, s’attendre à des sources intégralement en langue népalaise ou chinoise et/ou produite par le Népal ou la Chine. Cependant il accède à une source essentiellement présentée dans une langue européenne qui inclut quelques passages de langue népalaise ou chinoise. Ce problème peut facilement être contourné par l’introduction d’une sous-catégorie dans la barre de recherche qui se présenterais ainsi: ‘Toutes les langues’ puis la sous-catégorie: ‘népalais’ respectivement ‘chinois’.

De plus, il serait bénéfique de disposer de traductions (textuelles) des sources présentés, facilitant ou donnant ainsi accès à des sources en langue étrangère dont on ne dispose pas les capacités de compréhension.

Les sources racontent donc l’histoire de l’Europe à travers la télé et la radio. Ainsi, l’utilisateur fait face à une narration de l’histoire contemporaine européenne (20ième et 21ème siècle) vue à travers les deux mediums sus-mentionnés. Néanmoins se pose un problème: l’audiovisuel ne se limite pas qu’au 20ième et 21ième siécle. Qu’en est-il des messages télégraphiques (de type morse) largement utilisés au 19ième siècle? Ils étaient, et le sont toujours encore, possible, tout comme la radio, grâce au transfert d’ondes electromagnétiques destinées à être recues par un/le public. L’utilisateur cherche en vain ce type de source, qui ne fait pas l’objet d’une numérisation et d’archivage auprès de EUscreen, négligeant ainsi d’importantes sources d’informations audiovisuelles qui élargiraient le cadre de recherche de l’histoire audiovisuelle européenne.

Critique du site internet Inventing Europe. European Digital Museum for Science & Technology.

Le site internet Inventing Europe, qui se base sur la collaboration novatrice entre historiens et institutions d’heritage culturel à travers l’Europe, à savoir le Deutsches Museum (musée allemand sur la technologie et la science), le Dokumentationzentrum Alltagskultur der DDR (musée allemand spécialisé sur l’histoire quotidienne de la DDR), le Hungarion Museum for Science Technology and Transport (musée hongrois sur la science, la technologie et le transport), le Museum Boerhaave musée néerlandais sur l’histoire de la science et de la médecine), le Nederlands Instituut voor Beeld en Geluid (musée et centre de documentation néerlandais sur le son et la vision) , le Science Center NEMO (plus grand centre de sciences aux Pays-Bas), le Museum Center Vapriikki (Finlande), le Norsk Teknisk Museum (musée national norvégien de la technologie, industrie, science et médecine), The Science Museum London (musée anglais sur l’histoire ayant ses points forts en histoire de la science de l’Ouest, la technologie et la médecine), The Tropical Research Institute of Portugal (mandataire spécial envers les communautés lusophones ayant pour but, à travers la recherche, le dévelopment des sciences humaines et naturelles) et  l’Istituto per la storia dell’età contemporanea (Italie), est d’une part un projet pilote pour API (application programming interface) du portal européen digital Europeana et d’autre part issu de The Foundation of History of Technology, créée en 1988 et animée et supportée par l’Eindhoven University of Technology afin d’initier et supporter la recherche académique à grande échelle (national et international) dans le domaine de l’histoire de la technologie. Elle a pour principal objet l’exploration de l’histoire, la culture et la formation de l’Europe tout en dépassant le cadre national

Etant donné ce large support de la part de divers institutions européenes, il n’est pas étonnant que le site, qui offre 6 expositions (Daily Lives, Infrastructures, Governance, Media, Globalisation, Knowledge) subdivisées en 45 visites (tours) accompagné de metadatas (petite biographie) concernant la/le(s) curateur(s)/trice(s), plus de 1000 objets malheureusement non inventarisés et par conséquent difficilement retrouvables, des informations sur le fondateur, les partenaires et sponsors du site et un espace éducation, s’adresse à trois grandes catégories: le grand public, les institutions d’héritage culturel et le corps académique (professeurs d’universités, étudiants) et scientifique (historiens); les deux derniers pouvant faire requête de participation au site.

Outre The Foundation of History of Technologie (donc aussi l’Eindhoven University of Technology) et SHT Corporate Programme (programme établi par The Foundation of History of Technologie afin de rendre la recherche et sa diffusion possible), le site web compte: SNS REAAL Fonds (fond d’investissement néerlandais supportant les initiatives émanant du domaine artistique & culturel et jeunesse & société), Next Generation Infrastructures (institut de recherche travaillant, en coopération avec des insititutions scientifiques, des acteurs du marché (market players) et organisations gouvernementales, sur l’industrie et la science internationale) et Netherlands Institute for Advanced Studies in the Humanities and Social Sciences, European Science Foundation (fondation qui s’engage à atteindre le plus haut niveau de qualité scientifique en Europe afin de promouvoir la recherche et le progrès), parmi ses sponsors; fait qui renforce la crédibilité envers le corps académique et scientifique.

Notons un problème majeur qui se pose au site, celui du terme Europe. A partir de quand peut-on parler d’Europe? En analysant le site, on remarque que les “débuts” se situent vers le milieu du 19ième siècle, période charnière marqué par la révolution industrielle. Ainsi l’utilisateur du site se voit raconter une histoire basée sur la technologie, qui néglige en quelque sorte d’autres thèmes majeures, tel que la politique par exemple. Néanmoins, ce fait livre à l’utilisateur une autre vue sur l’histoire européenne, histoire qui ne se limite pas qu’au contient mentionné, mais fait aussi le lien avec le colonialisme.

Critique du site du CVCE

Critique du site du CVCE

Le site du Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe (cvce.eu), créé en 2002, « a pour vocation de contribuer à une compréhension approfondie de la construction européenne dans ses dimensions historiques, juridiques, économiques et politiques tout en mettant en œuvre des méthodes et des outils du numérique pour soutenir la production et la diffusion de la connaissance », comme se définit le site dans sa présentation.

Comme tout site numérique, le CVCE nous invite à découvrir différentes rubriques en nous offrant des « témoignages d’acteurs et d’observateurs privilégiés » de la construction européenne. Il nous est possible de consulter les publications du CVCE ainsi de suivre l’UE de ses années de fondation jusqu’à aujourd’hui et ceci dans les langues française, anglaise et allemande. Comme le veut un site à la mode, l’utilisateur peut voir les tweets récents du CVCE et à ne pas oublier la possibilité de se connecter à la page facebook du CVCE.

Une bande d’annonce, nous sautons aux yeux, nous informe sur des sujets intéressants, importants ou les plus consultés. La possibilité de donner un feedback concernant le site, une option d’affichage, l’énumération de ses partenaires, l’histoire du centre et un lien de recrutement font du site Web une page agréable à consulter.

Avec ses nombreux sujets sur la construction européenne, soit témoignages, soit des dossiers et sa possibilité de recrutement, le site est un outil idéal pour les étudiants, les professionnels et les particuliers.

 

Critique du site “Inventing Europe”

Critique du site « Inventing Europe »

Le site « Inventing Europe » est une collaboration entre des historiens et des institutions culturelles de toute l’Europe pour former une mémoire transnationale collective de l’héritage culturel européen. Le but du site web est d’explorer l’histoire, la culture et la formation de l’Europe par des images et des objets technologiques.[1]

Le site compte trois grandes rubriques. La première nous montre six expositions (la vie de tous les jours, les infrastructures, la gouvernance, les médias, la globalisation et les sociétés du savoir) et nous explique comment des objets technologiques, des idées, la politique, etc ont révolutionné l’Europe. La deuxième donne la possibilité aux chercheurs de l’extérieur de nous présenter leurs travaux sur des objets importants pour l’histoire de l’Europe. Et la troisième rubrique est dédiée aux images d’objets, de personnes, de livres, etc avec un descriptif et une information sur l’image. Ces trois rubriques sont liées entre eux. A côté de cela, le site présente son team, ses partenaires et sponsors, et invite les professeurs à utiliser le site pour enseigner aux étudiants l’utilité de voir l’histoire d’un point de vu technologique et scientifique.

Expliquer l’histoire à l’aide des technologies et les sciences n’est pas tout à fait nouveau, mais reste toujours innovateur. Le site essaye de montrer que des objets aussi simple que le réfrigérateur, ont influencé l’histoire du monde. Un article court donne des informations sur l’objet en question (qui peut être agrandi) et l’auteur de l’article (curator), un expert dans sa matière, est présenté brièvement. Les articles sont accompagnés par une liste de références donnant encore plus de poids à l’article et à l’auteur. Ceci fait du site un lieu pour ceux intéressés par l’histoire des objets ou des idées.

L’application « Education », nous intéresse car elle donne la possibilité aux professeurs d’enseigner l’histoire de l’Europe en utilisant activement le site web. Cela rend le cours peut-être plus interactif et l’histoire est présentée d’un autre point de vue.

Le site manque une barre de recherche, ce qui rend la recherche d’un objet difficile et ennuyant, surtout dans la page des « 1000+ Objects ».

En gros, le site est intéressant à cause des diverses images et de ses descriptions, mais ne réussi pas à faire le lien entre l’histoire des technologies et l’histoire de l’Europe.

 

[1] www.inventingeurope.eu/about/